Une femme vivante déclarée morte depuis 25 ans à Meknès

10 avril 2015 - 20h00 - Maroc - Ecrit par : Jalil Laaboudi

Fatima Khatabi, une Marocaine de 60 ans et bien vivante, figure depuis de longues années sur les registres de l’état civil comme étant morte. Un jugement a même été rendu récemment par le tribunal de première instance de Meknès confirmant son décès le 27 juillet 1991.

La femme née dans la commune rurale de Oualili en 1955, dans la région de Moulay Driss, est officiellement décédée, d’après les documents administratifs produits à son nom auprès de l’administration locale de Meknès.

La dame s’est vu même rejeter une demande qu’elle avait déposée auprès du tribunal de la famille de la ville ismaélienne, dans laquelle elle raconte son histoire et présente les documents attestant qu’elle est bel et bien en vie.

La malheureuse, mariée et mère de plusieurs enfants, a eu un dernier fils en 1993, soit deux ans après avoir été inscrite dans le registre des décès.

A l’origine de cette histoire, c’est le père de Fatima Khatabi, qui aurait déclaré la mort de sa fille, sœur aînée de la plaignante qui portait également le prénom Fatima, née en 1945, le tout certifié par l’officier de l’état civil de l’époque.

Bladi.net Google News Suivez bladi.net sur Google News

Bladi.net sur WhatsApp Suivez bladi.net sur WhatsApp

Sujets associés : Droits et Justice - Administration - Famille - Meknès

Aller plus loin

Maroc : une femme enterrée vivante à Berrechid

L’information a de quoi surprendre mais c’est ce qui est effectivement arrivé samedi à Berrchid où une femme a été enterrée vivante avant qu’on se rende compte qu’elle respirait.

Ces articles devraient vous intéresser :

Maroc : un ministre veut des toilettes pour femmes dans les tribunaux

Le ministre de la Justice, Abdellatif Ouahbi, s’est indigné face à l’absence de toilettes pour les femmes dans les tribunaux, ce qui selon lui constitue un « véritable problème » pour les détenues.

Le Maroc simplifie encore plus les procédures administratives

Le gouvernement entend simplifier et digitaliser prochainement quelque 2500 procédures. C’est ce qu’a déclaré Ghita Mezzour, ministre de la Transition numérique et de la réforme de l’administration, à la Chambre des représentants.

Affaire "Hamza Mon Bébé" : Dounia Batma présente de nouvelles preuves

La chanteuse marocaine Dounia Batma confie avoir présenté de nouveaux documents à la justice susceptibles de changer le verdict en sa faveur.

Maroc : plus de droits pour les mères divorcées ?

Au Maroc, la mère divorcée, qui obtient généralement la garde de l’enfant, n’en a pas la tutelle qui revient de droit au père. Les défenseurs des droits des femmes appellent à une réforme du Code de la famille pour corriger ce qu’ils qualifient...

Coup d’accélérateur pour le TGV Kénitra-Marrakech

L’Office national des chemins de fer (ONCF) a lancé un appel d’offres pour la construction d’une voie ferrée à grande vitesse de 375 kilomètres reliant Kénitra à Marrakech.

Maroc : des notes trop gonflées dans les écoles privées ?

Au Maroc, le phénomène des « notes gonflées » continue de sévir dans des écoles privées. C’est du moins le constat fait suite à la fuite de certains relevés de note sur les réseaux sociaux après la publication des résultats du BAC 2024.

Maroc : Hausses salariales pour les agents du ministère de l’Économie

Les fonctionnaires du ministère de l’Économie et des Finances verront leurs conditions de vie s’améliorer avec l’adoption par le conseil du gouvernement présidé par Aziz Akhannouch d’un décret.

Sentiment d’insécurité au Maroc : un écart avec les statistiques officielles ?

Au Maroc, la criminalité sous toutes ses formes est maitrisée, assure le ministère de l’Intérieur dans un récent rapport.

L’appel des chrétiens marocains

La communauté chrétienne au Maroc a réitéré, à l’occasion de la célébration de la fête de Noël, sa demande d’abrogation de l’article 220 du Code pénal et de la dépénalisation du prosélytisme.

Vers une révolution des droits des femmes au Maroc ?

Le gouvernement marocain s’apprête à modifier le Code de la famille ou Moudawana pour promouvoir une égalité entre l’homme et la femme et davantage garantir les droits des femmes et des enfants.