Le FIDH a indiqué dans un communiqué avoir demandé, en collaboration avec une organisation partenaire de défense des droits humains, aux autorités marocaines « d’annuler » la procédure d’extradition de ce militant ouïghour et mettre fin à sa détention, compte tenu du risque qu’il soit « torturé » en Chine.
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Les deux organisations ont également appelé le Maroc « à trouver une solution alternative à la détention d’Aishan qui dure depuis une année et qui, en l’absence d’un examen périodique, d’une appréciation individuelle et de motifs valables, peut constituer une détention arbitraire », souligne la note.
Pour rappel, Yidiresi Aishan, un informaticien de 35 ans, a été arrêté en juillet 2021 sur la base d’une notice rouge diffusée par Interpol à la demande de la Chine et fondée sur des accusations d’appartenance à une organisation terroriste. En décembre dernier, la Cour de Cassation de Rabat a émis un avis favorable à la demande de son extradition. Depuis cet arrêt, plusieurs organisations nationales et internationales sont montées au créneau pour plaider sa cause.