Cinq autres personnes, dont un policier, le propriétaire d’un hôtel et d’une boîte de nuit huppée de Fès, poursuivis dans le cadre de la même affaire, ont écopé de la même peine assortie d’une amende 10.000 dirhams chacun.
Le maire de Fès s’est dit indigné et a affirmé que certains voulaient sa tête à l’approche des élections municipales, insinuant que le parquet général de Fès pourrait être impliqué dans cette affaire.
Hamid Chabat a par la suite qualifié le verdict de complot contre lui et l’Istiqlal, ainsi que contre l’Union générale des travailleurs du Maroc (UGTM) qu’il préside. Le maire de Fès a été jusqu’à menacer de divulguer les noms de ceux qui complotent contre lui.
Le fils de Chabat, poursuivi en état de liberté, nie depuis le début les accusations portées contre lui par un dealer de drogue arrêté en 2009, ainsi que celles d’une autre personne laquelle accuse Naoufal Chabat de l’avoir fourni en cocaïne.
Chabat lui affirme que ses autres fils ont également été accusés à tort par ceux qui l’envient, lui, dont le tout Fès jalouse la réussite sociale en raison de ses origines très modestes. Le maire de Fès était en effet un simple ouvrier dans une usine de montage de motocyclettes fassie.