Suite à la détection d’un cas de rage chez un chiot originaire du Maroc, le ministère de l’Agriculture et de l’alimentation s’est fendu d’un communiqué pour appeler les Français à jouer la carte de la vigilance. Il leur a rappelé les risques vis-à-vis de la rage, lors de l’introduction d’animaux de compagnie issus de pays infectés.
"L’Institut Pasteur a confirmé, ce jeudi 13 février 2020, un cas de rage chez un chiot détenu à Saint-Martin-en-Ré. Cet animal, trouvé en Espagne en décembre, au bord de la route, a été ramené en France. Le chien s’est avéré porteur d’un virus rabique correspondant, au regard des données scientifiques disponibles ce vendredi, à une origine marocaine", indique le communiqué du ministère. Fort heureusement, "l’animal a été euthanasié dès la découverte des symptômes, le 4 février", rassure la même source.
Mieux, le préfet de Charente-Maritime, en lien avec l’Agence régionale de santé, a précisé l’ensemble des mesures mises en place, et notamment, la procédure à suivre pour les personnes ou tout animal qui auraient pu être en contact avec le chien en question.
Selon le ministère de l’Agriculture et de l’alimentation, la rage tue encore une personne toutes les dix minutes dans le monde. La France, elle, est indemne de rage et les derniers cas de rage qui y ont été enregistrés, proviennent tous de pays où sévit la maladie. "Une fois les symptômes apparus, la rage est toujours mortelle", prévient-il.
Pour prévenir de pareille situation à l’avenir, le ministère recommande de ne pas toucher d’animal errant et de ne surtout pas en ramener avec soi, après un séjour à l’étranger dans un pays à risque. Puisqu’un animal introduit illégalement (non identifié, non valablement vacciné) peut se révéler infecté et transmettre ensuite la maladie à d’autres animaux ou personnes.
Ces articles devraient vous intéresser :
