Les accidents dus aux plongeons téméraires depuis les hauteurs rocheuses des plages figurent parmi les incidents les plus graves recensés pendant l’été, a précisé à Hespress un médecin généraliste à l’hôpital Hassan II de la ville de Fnideq, soulignant qu’« un seul saut peut à tout moment se transformer en handicap à vie ou en enterrement ». À l’en croire, les services des urgences reçoivent pendant la saison estivale des victimes parmi les jeunes et les adolescents, atteints de blessures graves à la suite de violentes collisions avec le fond marin ou des roches tranchantes en tentant d’exécuter ce qu’on appelle le « salto ».
À lire :Maroc : un saut en parachute a été fatal à un touriste
Ces sauts aléatoires ont causé « des fractures de la colonne vertébrale, des lésions de la moelle épinière, parfois une paralysie permanente ou des décès », a encore précisé le médecin généraliste. « Dans un moment d’égarement, un jeune peut mettre fin à sa vie normale et plonger sa famille dans une souffrance à la fois sanitaire et sociale », a-t-il expliqué. Pour éviter que ces incidents malheureux ne se (re)produisent, il appelle à intensifier les campagnes de sensibilisation, notamment dans les zones côtières très fréquentées.
À lire :Mourad, ancien footballeur aux Pays-Bas, se tue en plongeant d’une falaise (photo)
Aussi, a-t-il exhorté les estivants à « pratiquer la natation de manière sûre, à éviter les aventures impulsives qui pourraient leur coûter la vie ou transformer leur existence en tragédie permanente et à respecter les consignes de prévention ». Selon le médecin, garantir la sécurité des baigneurs est une responsabilité partagée, qui commence au sein de la famille, et en évitant de nager dans des zones rocheuses ou à profondeur inconnue, car ce sont les plus sujettes aux noyades ou aux blessures irréversibles.