La famille des deux Marocains, un homme de 50 ans et son fils (20 ans), interpellés le 26 juillet dernier à Wervicq-Sud (Nord de la France) dans le cadre de l’enquête sur les attentats de Madrid, réclame des excuses des autorités françaises "sur les conditions de cette interpellation", a annoncé mardi l’avocat de la famille.
Les deux hommes, dont les coordonnés seraient apparues dans l’enquête conduite par les policiers espagnols sur les attentats de Madrid, ont été remis en liberté après 72 heures de garde à vue, sans rien ne soit retenu contre eux. "La famille m’a indiqué que leurs conditions de détention avaient été extrêmement dures et humiliantes (...) J’écris à Nicolas Sarkozy (le ministre de l’intérieur) pour solliciter une lettre d’excuses", a indiqué Franck Berton. La défense de la famille entend également déposer plainte contre le directeur de la Direction de la surveillance du territoire (DST) pour violation du secret de l’instruction et violation du secret professionnel, en raison de la présence de journalistes au moment de la perquisition du domicile de la famille. Une autre plainte devrait être déposée pour atteinte à la présomption d’innocence. Une vingtaine de policiers avaient ont été mobilisés pour perquisitionner, près de deux heures durant, le domicile de cette famille situé dans une localité à cheval sur la frontière franco-belge.
L’Economiste
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