Le Maroc s’apprête à mettre en œuvre la vision stratégique lancée par le roi Mohammed VI, afin de « placer le pays sur la voie d’un développement économique et social durable et global ».
La décision de Mohammed VI de conférer à l’enfant le droit d’obtenir la nationalité marocaine de sa mère, est venue honorer de nouveau la femme déjà rétablie dans ses droits par le nouveau Code des la famille, et protéger davantage les intérêts immédiats et lointains de l’enfant dans toute son innocence.
La décision Royale, annoncée dans le dernier discours du Trône, s’inscrit fondamentalement dans la mise en oeuvre de cet engagement, et répond à un souci de justice, d’équité et de la nécessaire adaptation aux données nouvelles de notre pays.
Si en effet le nouveau Code de la famille a balisé le terrain pour une famille épanouie, et réuni les conditions pour une enfance protégée, il a également mis en évidence la nécessité d’une mise en conformité du code de la nationalité qui date d’une année 1958.
Outre l’harmonisation des dispositions du code de la nationalité avec celle du code de la famille, cette réforme s’inscrit également dans le cadre de la mise en conformité de la législation nationale avec les conventions internationales ratifiées par le Royaume, notamment la convention sur le droit de l’enfant et la convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes.
La réforme attendue, est également de nature à soulever un grand nombre de questions épineuses de part leurs répercussions sur la vie de millions de marocains notamment parmi ceux résidant à l’étranger, ainsi que sur les relations du Maroc avec des pays tiers.
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