Gad Elmaleh parle de son spectacle aux États-Unis, comme une quête d’inspiration et de séduction

Dans une interview accordée à Claire Chazal, Gad Elmaleh est revenu sur certains aspects de son enfance, de sa carrière. Il a également révélé l’une des raisons pour lesquelles il a décidé de faire son premier one-man-show à New York.

C’est sur le plateau de l’émission « Passage des arts », diffusée sur France 5 que l’humoriste franco-marocain de 49 ans est revenu sur son enfance, son ancienne collaboration avec Isabelle Nanty, qui a mis en scène son premier stand-up intitulé Décalages, et sa carrière de manière générale. Il a également évoqué les conséquences de son succès. Sans détour, il a reconnu que la réussite peut « le rendre fragile ». Selon lui, la popularité vous fait perdre énormément ? on perd à un moment donné, avec la popularité. « Je pense, peut-être parfois une forme de naïveté, dans la création », a-t-il expliqué.

Comme tout artiste, Gad Elmaleh a connu une panne d’inspiration, qu’il a retrouvée, en prenant « le risque d’aller aux États-Unis » il y a quelques années, pour se produire sur scène. C’est de cette quête qu’est née le spectacle American Dream, auprès d’un public inhabituel, tant au niveau de la langue que du lieu. Interrogé sur la véritable raison de son départ de la France, l’acteur a déclaré  : « Je crois savoir pourquoi… D’aller faire rire les Américains, sur leur terrain, dans ce qu’ils savent faire le mieux : le stand-up, qu’ils ont inventé à New York, en anglais. C’est gonflé ! Je pense qu’il y avait une volonté de ma part de sortir de ma zone de confort », rapporte Gala.

Il confie également que s’il s’est envolé pour la Grosse Pomme pour se prouver à lui-même qu’il pouvait séduire des femmes non françaises. « Je crois que je voulais voir aussi par rapport à mes histoires d’amour, mon rapport aux femmes… si j’allais pouvoir séduire une femme, qui ne sait absolument pas qui je suis et ce que je représente en France. Je voulais tester ça, je l’ai testé », a ajouté la star du film Chouchou.