Les hackers se servent de programmes automatisés pour tester plusieurs combinaisons d’identifiants afin de pirater les dispositifs de sécurité périphériques (Firewall ou Virtual Private Network – VPN). À la manœuvre, 2,8 millions d’adresses IP provenant pour la plupart du Maroc, de la Turquie, de la Russie, de l’Argentine et du Mexique, indique The Shadowserver Foundation, une association spécialisée dans la lutte contre le cybercrime.
L’association dit avoir noté ces dernières semaines une « forte augmentation des attaques de connexion Web par force brute contre les appareils périphériques ». Les pirates ciblent principalement les périphériques réseau de Palo Alto Networks, Ivanti et SonicWall, rapporte 01.net, précisant que ces hackers exploitent les failles de sécurité des routeurs obsolètes ou en fin de vie pour mener leurs attaques.
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Pour réussir leur coup, ils utilisent des réseaux proxy résidentiels, une adresse IP associée à un véritable utilisateur d’un fournisseur d’accès Internet, ce qui ne permet pas de les détecter. Cette attaque massive contre les périphériques réseau n’est pas nouvelle. En avril dernier, Cisco mettait en garde contre ces attaques par force brute sur des appareils Cisco, CheckPoint, Fortinet, SonicWall et Ubiquiti à travers le monde.
Pour prévenir ces attaques, il est conseillé d’utiliser un mot de passe difficile à deviner. Aussi, est-il recommandé aux utilisateurs d’activer l’authentification à deux facteurs et de restreindre les connexions en autorisant uniquement certaines adresses IP connues, sans oublier d’installer toutes les mises à jour disponibles sur leur ordinateur.