Les faits se sont déroulés lors de la campagne de récolte en 2018. Selon le parquet, le gérant de la ferme a « abusé de sa position » et profité de la « vulnérabilité » de ces quatre saisonnières marocaines. L’accusé s’invitait parfois dans les résidences de ces dernières et y restait même pendant qu’elles prenaient leur bain, fait savoir Huelva24.
A plusieurs reprises, il s’est aussi approché de l’une des victimes, prétextant de lui montrer comment cueillir les fruits, et lui a fait des attouchements de nature sexuelle, précise le parquet dans l’acte d’accusation, ajoutant qu’à une autre occasion, il est entré dans la maison des saisonnières et a indiqué de la main le lit en faisant des gestes pour exprimer à la même saisonnière son intention « d’avoir des relations sexuelles » avec elle.
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L’accusé s’est aussi comporté de la même manière avec les trois autres saisonnières qui l’ont dénoncé. Arrêté en 2018, il est poursuivi pour le crime présumé d’abus sexuel pour lesquels le procureur requiert un an et demi de prison et de harcèlement sexuel pour lequel il risque quatre ans de prison.
Le parquet demande aussi au juge d’interdire à l’accusé de s’approcher des victimes où qu’elles se trouvent, et de communiquer avec elles par tous moyens pendant deux ans. Il réclame en outre le paiement aux victimes de 3 000 euros pour le préjudice moral causé par le délit de harcèlement et 6 000 euros supplémentaires pour les sévices subis. Le procès s’ouvrira le 25 février prochain au tribunal de Huelva.