Cette position du Maroc se justifie en grande partie par l’amélioration de la qualité de son huile d’olive. "Le Maroc a fait un grand progrès dans l’amélioration de la qualité de l’huile d’olive et le développement d’une personnalité de l’huile d’olive marocaine, en particulier, celle de Meknès, issue de la variété picholine", a déclaré Franca Camurati, experte internationale en dégustation d’huile d’olive.
Pour Mardochée Devico, PDG de LCM-Aïcha, également président de l’UDOM, "ceci est le résultat d’un travail énorme, réalisé depuis la création de l’UDOM et de l’Agropôle olivier". Les deux partenaires prônent la production d’une huile d’olive marocaine de qualité supérieure, qui n’a rien à envier aux meilleures huiles d’olives méditerranéennes, fait savoir L’Economiste.
Selon Noureddine Ouazzani, responsable de l’Agropôle olivier ENA Meknès, il est désormais question de consolider les efforts pour généraliser cette qualité et ce potentiel qualitatif à une grande quantité d’huile d’olive produite au Maroc. "La valorisation du potentiel qualitatif de l’huile d’olive marocaine passe aussi par la promotion de la qualité", a-t-il indiqué.
L’Espagne, la Tunisie et la Turquie occupent respectivement les trois premières places de ce classement. Ces trois pays mènent une concurrence rude au royaume.