Imane Fadil s’était faite hospitalisée il y a un peu plus d’un mois dans une clinique proche de Milan pour de graves douleurs d’estomac. Elle aurait confié à ses proches qu’elle avait été empoisonnée. Elle est morte le 1er mars, à l’âge de 33 ans, mais la nouvelle de sa mort n’a été rapportée que vendredi.
Du côté officiel, Francesco Greco, le procureur général de Milan, aurait affirmé que les médecins n’avaient « pas identifié avec certitude de pathologie pouvant expliquer le décès ». Par contre ce dernier souligne l’existence de « plusieurs anomalies » dans le dossier médical de Fadil. Et toujours officiellement, une enquête traitant d’homicide volontaire a été ouverte.
A savoir qu’Imane Fadil comptait publier un livre traitant, entre autres, des soirées sexuelles organisées par le milliardaire et ancien chef de l’Etat italien, Silvio Berlusconi, dans sa villa à Arcore, dans les environs de Milan. Elle aurait révélé cette information en avril 2018 : « Je veux tout dire. Cela ne se limite pas à un homme puissant qui a eu des filles. Il y a beaucoup plus dans cette histoire, des choses beaucoup plus sérieuses », déclara-t-elle à Il Fatto Quotidiano. Les magistrats ont en leur possession ce manuscrit.
Selon le Corriere della Sera, des tests toxicologiques effectués dans un centre spécialisé de Pavie dévoilent que cette détérioration de la santé de Fadil serait due à « un mélange de substances radioactives non disponibles dans le commerce ».
Soulignons que cette dernière a été éberluée que Berlusconi qui, pourtant, avait été condamné à 7 ans en première instance, pour incitation à la prostitution de mineure et abus de pouvoir, a été finalement acquitté en appel.