600 ingénieurs quittent le Maroc chaque année

15 janvier 2019 - 16h30 - Economie - Ecrit par : Bladi.net

Ils sont quelque 600 ingénieurs à abandonner le Maroc chaque année pour tenter leur chance à l’étranger.

Ce chiffre a été révélé par le ministre de l’Education nationale et de la Formation professionnelle Said Amzazi lundi lors d’une intervention à la Chambre des représentants.

Selon le ministre, ce phénomène de fuite des cerveaux touchent tous les pays. « C’est une tendance mondiale liée à la mobilité des compétences qui cherchent à bénéficier de plus d’avantages et de salaires plus attractifs dans les pays d’accueil », a-t-il indiqué.

Justement, l’Office flamand de la formation et de l’emploi a décidé lundi d’aller recruter des ingénieurs au Maroc. En partenariat avec l’Agence nationale de promotion de l’emploi et des compétences (ANAPEC), il prévoit de former des étudiants avant de les recruter pour venir travailler en Belgique où ils auront d’abord une contrat d’un an avant de signer un contrat à durée indéterminée.

Bladi.net Google News Suivez bladi.net sur Google News

Bladi.net sur WhatsApp Suivez bladi.net sur WhatsApp

Sujets associés : Fuite des cerveaux - Education - Saaïd Amzazi

Aller plus loin

Le Maroc veut combler son déficit en ingénieurs et techniciens d’ici 2025

Une convention cadre a été signée, mardi à Rabat, pour renforcer la formation d’ingénieurs, de cadres moyens et de techniciens supérieurs dans différents secteurs industriels.

Quand une usine canadienne vient chercher ses ouvriers au Maroc

En manque de mains-d’œuvres à Saguenay, au Québec, une entreprise a décidé d’aller au Maroc pour recruter. Résultats : six jeunes Marocains vont rejoindre le Canada dès l’été 2019.

En manque de main-d’oeuvre, la Belgique va embaucher des informaticiens au Maroc

En manque criant de main-d’oeuvre, l’office flamand de la formation et de l’emploi a décidé de se tourner vers le Maroc pour embaucher des informaticiens.

Ces articles devraient vous intéresser :

Maroc : des centres pour former les futurs mariés

Aawatif Hayar, la ministre de la Solidarité, de l’intégration sociale et de la famille, a annoncé vendredi le lancement, sur l’ensemble du territoire du royaume, de 120 centres « Jisr » dédiés à la formation des futurs mariés sur la gestion de la...

Maroc : indignation après l’assassinat d’une enseignante par un élève

Au Maroc, la Fédération nationale de l’enseignement (FNE, affiliée à l’Union marocaine du travail) appelle à une mobilisation forte et immédiate après l’agression violente d’une enseignante par un élève ayant entraîné la mort de celle-ci.

Maroc : un manuel scolaire aux couleurs "LGBT" fait polémique

Le Parti de la justice et du développement (PJD) a demandé le retrait des manuels scolaires dont les couvertures sont aux couleurs du drapeau LGBT.

Maroc : une école mise en vente avec ses élèves ?

Au Maroc, un agent immobilier se retrouve malgré lui au cœur d’une polémique après avoir publié une annonce de vente d’une école privée en incluant les élèves.

Une bonne nouvelle pour les enseignants marocains

La Fondation Mohammed VI de promotion des œuvres sociales de l’éducation-formation a augmenté le montant des crédits immobiliers accordé aux enseignants dans le cadre de son programme d’aide au logement IMTILAK, lancé en 2019.

Maroc : Vent debout contre le français à l’école

Au Maroc, un regroupement d’enseignants, d’étudiants et d’élèves s’oppose à l’enseignement des matières scientifiques en français dans les écoles publiques, dénonçant une violation de la Constitution et des textes régissant le secteur de l’éducation.

Écoles privées au Maroc : mauvaise nouvelle pour les parents

Mauvaise nouvelle pour des parents d’élèves au Maroc. Des écoles privées prévoient d’augmenter encore leurs frais de scolarité à la rentrée prochaine.

« Le mariage avant l’école »

Les propos d’Abdelilah Benkirane, secrétaire général du Parti de la justice et du développement (PJD), et par ailleurs ancien chef de gouvernement sur le mariage et l’éducation des jeunes filles font polémique.