France : accusé de viol, Jawad risque 15 ans de prison

7 novembre 2019 - 13h45 - France - Ecrit par : Bladi.net

La Cour criminelle des Yvelines a prononcé le huis clos mercredi, dans le cadre du procès d’un jeune homme marocain de 23 ans. Celui-ci est accusé de viol sur deux femmes.

A en croire Le Parisien, à 23 ans seulement, ce jeune homme est un “prédateur sexuel”. Les viols dont il est accusé ont été commis en février et en juillet 2018 à Choisy-le-Roi (Val-de-Marne) et à Plaisir.

Ses victimes, des femmes âgées de 38 et de 65 ans, ont elles-mêmes ordonné “la non publicité des débats”, fait savoir une source proche du dossier.

Dernier d’une fratrie de cinq enfants, Jawad, qui a vu le jour au Maroc, a vécu une enfance paisible, selon la même source. Ce vendeur de vêtements, qui a quitté son pays à la quête d’un mieux-être en Europe, avait divorcé et serait père d’un enfant de 4 ans.

Il a commis plusieurs actes troubles au cours de son passage en Allemagne où, notamment, il a tenté de “s’en prendre à une fille dans la rue avant de casser une bouteille sur le crâne de son petit ami venu à son secours”, rappelle le même média qui ajoute qu’en France, sa vie de débauche n’a guère changé.

En effet, sans domicile fixe, il “dort dans des caves ou chez des connaissances”, et consomme des drogues sans pour autant être inquiété.

“En Allemagne, il y a eu une femme avec qui j’ai eu des relations sexuelles", a-t-il déclaré à l’expert. "J’avais aussi des besoins en France, c’était obligatoire. Quand le désir est là, il est fort, c’est obligatoire de l’assouvir”, ajoute-t-il.

Le jeune homme dont le verdict du procès est attendu pour ce vendredi, n’a jamais avoué ses forfaits et, ce, “malgré ses empreintes génétiques retrouvées sur les victimes”. A l’en croire, il n’a aucun souvenir des faits car il était tout le temps sous l’emprise de l’alcool et de drogues, soutient-il.

Selon l’expert psychiatre, Jawad est enclin à “des tendances psychopathiques élevées, à des addictions à l’alcool et à la drogue, et à une frustration sexuelle difficile à supporter”. Il serait “accessible à une sanction pénale”.

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Sujets associés : Allemagne - France - Drogues - Procès - Séquestration - Arrestation

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