La situation des journalistes marocains bloqués à Oran, qui sont interdits d’entrer sur le territoire algérien pour la couverture médiatique des Jeux Méditerranéens, prévus à Oran du 25 juin au 6 juillet, a fait réagir des associations de la presse sportive au Maroc.
L’Association marocaine de la presse sportive (AMPS) et l’Alliance marocaine des journalistes sportifs (AMJS) considèrent le comportement des autorités algériennes comme une entrave aux droits de ces journalistes à exercer pleinement leur métier. Les deux associations condamnent et dénoncent le fait que la délégation des journalistes sportifs ait été contrainte de passer la nuit à l’aéroport dans des « conditions déplorables », malgré les interventions du Comité national olympique marocain, le Consulat général du Maroc à Oran et les membres du Comité international des Jeux Méditerranéens.
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Préoccupées par la sécurité et la protection de la délégation marocaine, l’AMJS et l’AMPS appellent toutes les institutions internationales de tutelle « à mener une action d’urgence pour protéger la délégation médiatique marocaine ». Fatigués et mécontents du traitement qui leur est réservé, certains journalistes ont décidé de retourner au Maroc. C’est le cas d’une journaliste du groupe Le Matin. « Nous sommes arrivés à l’aéroport de Tunis après une attente de plus de 30 heures à l’aéroport d’Oran Ben Bella et nous remercions les autorités marocaines de tous les efforts déployés », a-t-elle déclaré dans une publication sur son compte Instagram.
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Pendant que les journalistes marocains sont malmenés, les athlètes eux, ont eu droit à un accueil chaleureux, comme si de rien n’était. Une attitude que certains qualifient d’incompréhensible.