
Invité sur l’émission « Grand invité de l’économie » de RFI et Jeune Afrique, Abdelhamid Addou, PDG de Royal Air Maroc, a passé en revue les sujets brûlants de l’heure qui touchent à la vie et à la survie de la compagnie aérienne marocaine.
Le positionnement de la RAM sur la vente de billets sur internet commence à créer de l’émulation. La compagnie KLM a décidé d’étendre son offre internationale de vente de billets à sa clientèle au Maroc.
Au Maroc, le marché de vente des billets et des produits touristiques sur la toile reste embryonnaire. Mais, le dernier trimestre de cette année marque un tournant à travers l’investissement de la Royal Air Maroc d’un million de DH pour déployer une plate-forme de vente des ses billets sur internet pour le compte de sa clientèle résidant au Maroc.
L’intérêt des autres compagnies pour ce procédé de vente électronique n’a pas tardé à se manifester. C’est le cas de la filiale marocaine de la compagnie néerlandaise KLM qui permet, dorénavant, à travers un site web, d’acheter un billet d’avion après le choix de la destination, l’heure et la classe de l’avion.
A la différence de la RAM qui assure l’envoi du billet au client à travers le service Amana de Barid Al Maghrib, les e-clients de la KLM sont obligés de passer aux agences de la compagnie pour récupérer directement leurs billets achetés en ligne ou bien au comptoir de l’aéroport avant le départ.
Quatre cartes de paiement sont acceptées pour l’achat d’un billet KLM. Il s’agit des cartes MasterCard, Visa, Diners Club et American Express. Pour ceux qui sont encore réticents à donner leurs numéros de carte de crédit, ils peuvent au moins procéder à une réservation en ligne, en attendant de pouvoir payer en espèce leur billets une fois chez l’agence de la compagnie.
Autre nuance de taille entre l’expérience de la RAM et KLM : la compagnie nationale a adhéré à la plate-forme locale Maroc Telecommerce pour permettre à ses clients titulaires d’une carte de crédit local de payer en ligne. Or, KLM ne permet l’achet en ligne de ses billets qu’aux clients titulaires d’une carte de crédit international.
Au-delà de cette restriction, l’intérêt croissant manifesté par les compagnies pour ce nouveau marché de vente sur le net représente une tendance lourde qui s’inscrit dans les perspectives de développement de l’offre touristique sur le web comme un nouveau canal de commercialisation direct et incontournable.
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