Une étude de l’Observatoire national des discriminations et de l’égalité dans le Supérieur (Ondes), parue cette semaine, met en évidence un obstacle majeur à l’emploi en France : le port du voile.
Après s’être rendu dès qu’il a eu connaissance de l’assassinat, mardi à Anvers (40 km au nord de Bruxelles), du jeune Marocain Mohamed Achrak, auprès de la famille de la victime, l’ambassadeur du Maroc en Belgique et au Luxembourg, M. Mostapha Salahdine, a multiplié les contacts avec les autorités de la ville pour assurer le suivi de cette affaire et s’informer de tous les aspects en rapport avec ce crime odieux.
L’ambassadeur, qui s’était déjà déplacé dans la nuit de mardi à mercredi à Anvers, s’y est ainsi rendu une nouvelle fois jeudi où il a tenu des réunions avec la Bourgmestre (maire) de la ville et les responsables locaux de la police qui ont abouti à la libération de dizaines de jeunes qui avaient été interpellés à la suite d’incidents survenus après le meurtre du jeune Marocain.
M. Salahdine a, par ailleurs, tenu des réunions avec les membres de la communauté marocaine à la mosquée « Bilal » au cours desquelles il les a exhortés au calme et à la pondération.
L’ambassadeur a participé, vendredi, à une cérémonie religieuse à la mémoire du défunt après la prière d’Al Asr dans une mosquée d’Anvers.
Mohamed Achark, 27 ans, avait été assassiné mardi dernier vers 17 h par balles par un sexagénaire belge qui avait été arrêté ensuite par la police.
La dépouille du défunt devait être rapatriée hier à Oujda, pour être inhumée à Temsamane (province de Nador), d’où il est originaire.
Les membres de la famille du défunt ainsi que diverses autres parties ont émis l’espoir que cette cérémonie d’hommage se déroule dans le calme et le recueillement.
Mardi déjà, après le meurtre odieux, le père et le frère de Mohamed Achrak, avaient lancé un appel au calme à l’adresse des jeunes manifestants du quartier descendus dans la rue pour exprimer leur colère.
Par ailleurs et suite au meurtre, la vice-Premier ministre belge et ministre de l’Emploi et de l’Egalité des chances, Laurette Onkelinx, a estimé mercredi qu’une « mobilisation de toute la société civile s’impose face à la recrudescence des tensions et des provocations qui mettent en péril la cohabitation harmonieuse de l’ensemble des citoyens et des citoyennes ».
Selon l’agence Belga qui cite un communiqué, Mme Onkelinx a également décidé de réunir cette semaine prochaine la plate-forme qui avait signé, en avril 2002, une déclaration commune condamnant tous les actes de violences quels qu’ils soient et appelant au dialogue de paix et au respect mutuel.
La ministre a décidé d’élargir cette plate-forme aux représentants des différentes communautés religieuses et philosophiques de Belgique. Elle a également chargé le Centre pour l’égalité des chances (association de défense des droits de l’Homme) de faire une évaluation des actions déjà menées et de proposer de nouvelles initiatives.
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