L’influenceuse aux plus d’un million d’abonnés sur Instagram, Poupette Kenza, se retrouve au cœur d’une vive controverse après avoir tenu des propos jugés antisémites. Dans une story publiée le 15 mai 2024, elle affirmait sans équivoque son soutien à la cause palestinienne, tout en précisant ne travailler avec « aucun partenaire, aucun agent qui est juif ou quoi que ce soit ».
Ces déclarations ont provoqué une vague d’indignation, notamment au sein de la communauté juive et des organisations de lutte contre le racisme. Aurore Bergé, ministre chargée de la lutte contre les discriminations, a fermement condamné ces propos sur Twitter, rappelant que « boycotter des femmes et des hommes en raison de leur identité ou religion, c’est évidemment illégal ».
Face à l’ampleur de la polémique, Poupette Kenza a tenté de rectifier le tir dans une nouvelle vidéo. Elle a assuré ne rien avoir « contre les juifs », mais a maintenu son opposition aux « sionistes et ceux qui financent le génocide ». Des justifications qui n’ont pas convaincu, d’autant que son compte Instagram a été temporairement désactivé, avant d’être réactivé avec de nouvelles excuses écrites.
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Dans ces excuses, Kenza Benchrif, de son vrai nom, reconnaît une « faute grave, mais involontaire ». Elle critique également la réaction de la Dilcrah, l’instance gouvernementale de lutte contre le racisme et l’antisémitisme, estimant être instrumentalisée « à des fins politiques ».
L’influenceuse se dit par ailleurs victime d’une « vague de haine, de violence et de harcèlement sans précédent, accompagnée de menaces de mort et de viol ».