Alors que des centaines de Marocains, bloqués dans les enclaves espagnoles ou au Maroc, attendaient avec impatience la réouverture des frontières, le gouvernement espagnol a décidé d’en prolonger la fermeture temporaire jusqu’au mois de septembre prochain.
Loin d’être irrévocable, rapporte le site Alyaoum24, la décision est plutôt motivée par la position de Rabat, qui maintient le blocus sine die au niveau des frontières terrestres.
Cette attitude n’est pas du goût du gouvernement espagnol qui, en suivant les recommandations de l’Union européenne qui qualifie le Maroc de pays sûr, attend une réaction similaire de la part de son homologue marocain, notamment sur la question de la réouverture des frontières.
Le principe de la réciprocité a été d’ailleurs clairement mentionné dans le numéro 207 du Bulletin officiel espagnol, qui stipule que "les frontières maritimes, terrestres et aériennes resteront fermées aux non-citoyens de l’espace européen, à l’exception des pays listés par l’Union, et ce sous réserve de réciprocité", faisant allusion à la Chine et au Maroc.