La musique et le chant Hassani à l’honneur en Alsace

Le centre culturel du monde arabe, basé à Mulhouse (Est de la France), présente samedi un cycle "Musique Traditionnelles du sud du Maroc" avec deux troupes marocaines : Tyour Gnaoua et son maître Abdeslam AliKan, directeur artistique du Festival international des Gnaoua d’Essaouira, et Aïchata qui compte de grands spécialistes de chants, danses et musiques Hassani des provinces du sud du Maroc.

Ce cycle de musique traditionnelle marocaine, qui entre dans le cadre d’un programme culturel consacré au Maroc, se déroulera en divers endroits de Mulhouse.
Deux conférences seront organisées, à la même dâte, à la Fnac (une chaine de librairies et de musique). La première sera centrée sur la musique Gnaoui et présentée par Ahmed Aydoun, écrivain et musicologue marocain. La seconde consacrée à la musique Hassani sera donnée par Laatigue Taleb Bouya, directeur du Centre culturel de Lâayoune.
Un concert de musique hassani sera donné par le groupe Aïchata. Des animations musicales seront présentées au centre ville par les deux groupes musicaux. Un grand concert se tiendra dans la soirée au Parc d’expositions de la ville de Mulhouse.
Cette manifestation est organisée en partenariat notamment avec la Fondation Hassan II pour les Marocains résidant à l’étranger, la ville de Mulhouse, la région d’Alsace et le journal "Les dernières Nouvelles d’Alsace".
Un cycle de conférences est par ailleurs prévu dans le programme avec notamment Mohammed Metalsi, directeur des expositions à l’Institut du monde arabe à Paris, qui évoquera les jardins royaux du Maroc ainsi qu’un colloque qui portera sur l’immigration entre le Maghreb et l’Europe.
La ministre déléguée chargée des Marocains résidant à l’étranger, Mme Nouzha Chekrouni, devrait présider ce colloque qui regroupera une trentaine de participants dont l’écrivain Tahar Ben Jelloun, selon la présidente du Centre Fatima El Alami Jenn.
Ce colloque est organisé en partenariat avec l’Institut marocain d’études et de recherches sur la migration et l’Institut méditerranéen de Barcelone.

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