Les principales victimes de la déferlante chinoise ne sont pas seulement européennes ou américaines, mais les pays du pourtour méditerranéen, notamment le Maroc dont l’industrie du textile constitue un secteur vital pour l’économie, écrit vendredi le quotidien français "L’Humanité".
Dans un article sous le titre "Des dizaines de milliers d’emploi menacées", le journal souligne que les arrivages massifs de produits chinois au Maroc défient l’industrie nationale, qui emploie plus de 200.000 personnes.
"Beaucoup d’entreprises marocaines enregistrent un niveau d’activité ralenti depuis la fin des quotas textiles", déplore Mohamed Tazi, directeur général de l’Association marocaine des industries du textile et de l’habillement (AMITH), cité par "L’Humanité".
Rappelant que les exportations marocaines de textile ont chuté de 22 pc en janvier et février derniers par rapport à la même période de l’année précédente, le quotidien relève que cette concurrence sévère est aggravée par la fermeture pure et simple dans le Royaume d’unités de confections étrangères.
Le journal, qui se fait l’écho de la signature lundi dernier à Rabat d’une convention de coopération entre le Maroc et la Chine, signale que le ministre délégué marocain aux Affaires étrangères, M. Taïb Fassi Fihri, a fait part à cette occasion des "inquiétudes" du Royaume au sujet de l’augmentation des exportations chinoises sur les traditionnels marchés marocains.
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