Les 633 rescapés (sur 661 candidats) du 18ème Marathon des Sables ont franchi la ligne d’arrivée à Tazzarine, le 13 avril dernier. Mohamed Ahansal a bouclé cette dernière étape de 22km (Tizi N’Izelguene-Tazzarine), considérée comme " facile " (sable, cailloux, piste, palmeraie et route goudronnée), en 1h22, talonné par son frère Lahcen à 10 secondes. Cette course en autosuffisance alimentaire en six étapes (de 22 à 82 km) est dominée depuis plusieurs années par les deux Marocains. La troisième place revient également à un sportif du crû, Oulmyr Hassan.
Les conditions climatiques ont été meilleures que pour l’épreuve de l’année dernière, marquée par des pluies et des tempêtes de sable à répétition. Malgré tout, les températures ont parfois atteint les 50°. Les deux étapes les plus dures ont certainement été la 4ème (9-10 avril), où 82 km séparaient l’oued El Jdaid et Rich Bel Ras, et la 5ème (11 avril), l’étape marathon de Rich Bel Ras à Tizi N’Izelguen, soit 42 km avec un temps limite de 12 heures.
L’Ethiopie au départ
En tout, les participants auront parcouru 242 km sur 7 jours, dans des dunes atteignant les 300 m aussi bien que sur des plateaux caillouteux, équipés d’un matériel de survie obligatoire et d’un sac pesant au minimum 5 kg et au maximum 15 kg. 70 femmes ont participé à la course et c’est la Française Magali Juvenal qui remporte le titre en ayant couru les six étapes en 31h59, suivie de l’Américaine Ruth Marie Miliman, à moins de 4 minutes et de Marielle Couderc (France).
Des contrôles antidopage ont été effectués, suivant les normes de la Fédération internationale d’athlétisme (IAAF) et cette année, une attention particulière a été portée au respect de l’environnement, notamment avec un camion incinérateur qui brûlait tous les déchets sur le bivouac. L’Ethiopie participait pour la première fois à l’épreuve, représentée par Dawit Assefa Andeta, 23 ans. Enfin, dernière information : on apprend que les frères Ahansal ont un petit neveu de 18 ans qui s’entraîne et se prépare….
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