La chaîne de télévision marocaine Al Aoula a concocté un programme alléchant pour ses téléspectateurs à l’occasion du mois sacré de Ramadan.
Ils s’appellent Bernard, Elodie, Patricia, Laurence... certains approchent de la cinquantaine et veulent rajeunir un peu leur allure ; d’autres, à 30 ans, rêvent d’améliorer leur silhouette. Tous partent au Maroc pour une opération de chirurgie esthétique au soleil.
Ils ont rencontré leur chirurgien sur internet et ne le connaissent pas.
En France, c’est le prix qui les avait dissuadés. A Casablanca pour 30 % de moins qu’à Paris, ils peuvent faire une liposuccion, une augmentation mammaire ou un lifting et profiter d’un package alléchant : visites de la médina, shopping dans les souks, soins dans un institut de beauté. De quoi séduire une nouvelle clientèle, ni jet-set, ni très riche, plutôt classe moyenne.
C’est la Tunisie qui a lancé la mode et là ce sont des tours opérators qui prennent en charge ces touristes d’un nouveau genre.
Ces patients qui traversent la Méditerranée prennent-ils plus de risques que s’ils étaient opérés à Paris ? L’enquête d’Envoyé spécial montre que les chirurgiens ont été formés dans la capitale française et que les cliniques respectent les standards européens.
Mais ces opérations sous anesthésie générale restent des interventions lourdes et en cas de complication post-opératoire, les problèmes peuvent s’avérer très graves. Eva, une boulangère alsacienne s’est retrouvée bien seule lorsque les problèmes ont commencé...
Source : France 2
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