Londres : Younès Tsouli, cyber-djihadiste condamné à 10 ans de prison

21 juillet 2007 - 16h17 - Monde - Ecrit par : L.A

L’information est passée inaperçue ou presque au Maroc. Et pourtant… Le 5 juillet dernier, un jeune Marocain de 23 ans du nom de Younès Tsouli fut condamné à 10 ans de prison par un tribunal anglais pour incitation au terrorisme par le biais d’Internet. Plus connu sous le pseudo d’irhabi007 (terroriste007), en référence à James Bond, Younès Tsouli était le cyber-jihadiste le plus réputé du monde et avait mis ses talents de hacker au service d’Al Qaïda.

Londres, le 21 octobre 2005. Une vingtaine d’agents encagoulés de Scotland Yard, la police anglaise, prennent d’assaut une petite maison du quartier bigarré de West London. Une violente bagarre s’ensuit avec un jeune Marocain qui avait à l’époque 22 ans : Younès Tsouli. Cheveux au carré, gueule d’ange, le jeune homme arbore un look d’adolescent vaguement branchouille comme on en croise tant dans les rues animées de la capitale du Royaume-Uni. Younès Tsouli est arrivé à Londres en 2001 et, au moment de son arrestation, venait de se voir décerner un titre de résidence permanente en Angleterre. Même s’il ne se montre guère assidu, il suit des cours d’informatique au Westminster College of Computing et vit avec son père, le délégué de l’Office du Tourisme marocain au Royaume-Uni, aujourd’hui en retraite.

Scotland Yard n’est pas encore sûre de son coup mais elle vient de mettre la main sur le plus grand cyber-djihadiste de tous les temps : le fameux « irhabi007 » (terroriste007). Au moment de son arrestation, l’homme est littéralement traqué sur Internet depuis 18 mois par les services secrets de plusieurs pays. A cette époque, leurs équipes chargées de surveiller 24h/24 les forums de djihadistes susceptibles d’être utilisés pour organiser et coordonner des actions terroristes savent qu’irhabi007, dont le pseudo rend hommage à James Bond, a lourdement contribué à faire du Net la nouvelle arme du Jihad. Ils ont également conscience qu’outre le fait d’avoir accru la visibilité d’Al Qaïda sur la Toile, il a été pendant près de deux ans l’un des principaux vecteurs de communication de la propagande des groupes affiliés à l’organisation terroriste agissant en Irak. Et, par conséquent, qu’il a contribué à diffuser à l’échelle mondiale l’idéologie d’Al Qaïda ainsi qu’à en faciliter indirectement les recrutements. Tout aussi grave, en procédant à l’analyse du disque dur de l’ordinateur de Younès Tsouli, la police londonienne y découvre des photos de plusieurs sites sensibles à Washington, les images d’un engin militaire sophistiqué permettant de se prémunir contre les attaques nucléaires, chimiques ou bactériologiques ainsi que des vidéos d’exécutions d’otages occidentaux, dont celle du journaliste américain Daniel Pearl.

Ancien élève du lycée Descartes de Rabat

Rien ne destinait Younès Tsouli, alias irhabi007, à se mettre au service de la nébuleuse d’Oussama Ben Laden. Et encore moins à être condamné à dix ans de prison par un tribunal londonien pour incitation au terrorisme sur internet comme cela lui est arrivé le 5 juillet dernier. Outre sa famille bien sûr, les plus choqués sont sans doute ses anciens professeurs et camarades de classe. Plusieurs d’entre eux ont formellement identifié le Younès Tsouli figurant sur la photo diffusée par Scotland Yard le jour de sa condamnation au Younès Tsouli qui étudiait avec eux. Comme Karim Mejjati, abattu en Arabie Saoudite en 2005, Younès Tsouli a été scolarisé à la mission française du Maroc. Né en 1983 à Casablanca, il est un ancien élève du collège Saint-Exupéry puis du lycée Descartes de Rabat.

Si en classe de seconde le jeune Tsouli inscrivait sur sa fiche d’élève qu’il voulait devenir « architecte ou médecin », ses anciens compagnons se souviennent plutôt de lui comme d’un cancre. « J’étais avec lui en seconde. Il était sympa mais pas très malin ni brillant au lycée », affirme l’un deux. « C’était un solitaire qui n’appartenait à aucun groupe de copains », renchérit un autre. « Il intimidait un peu les autres et fumait beaucoup de pétards. Un jour, il s’est même évanoui en plein cours d’arabe à cause du shit. Il s’amusait aussi à mettre du vin dans ses canettes de Coca et se moquait des enseignants », se rappelle un troisième élève de Descartes. Aucun ne parvient à croire que “leur” Younès Tsouli est irhabi007. Pour l’un de ses anciens professeurs de Descartes, l’adolescent posait quelques problèmes de discipline, mais rien de bien méchant. Il n’est d’ailleurs jamais passé en conseil de discipline. « C’était un élève agréable et sensible que l’on parvenait parfois à toucher. Ce n’était pas un grand bosseur mais un gentil garçon soigneux et soigné, doté d’une belle écriture. Il a eu son brevet des collèges et je me souviens qu’il a redoublé sa seconde puis a été orienté vers une 1ère STG (filière technologique). Il me semble qu’il a ensuite quitté Descartes. Quelque temps plus tard il m’a recontacté pour l’aider à préparer l’oral de son baccalauréat de français qu’il voulait passer en candidat libre. Il avait composé sa liste de textes à présenter au jury tout seul en utilisant Internet. Le travail accompli était honorable », se souvient ce professeur, très ému et qui ne se rappelle pas avoir rencontré un jour les parents du futur irhabi007.

Lorsque Younès Tsouli quitte le lycée Descartes -d’après nos recoupements, au courant de l’année 2001-, la plupart de ses camarades ignorent qu’il est parti vivre au Royaume-Uni. Personne ne sait non plus ce qu’il a fait entre 2001 et 2003, ni comment il commence à s’intéresser au djihadisme et à Al Qaïda. Selon ses anciens camarades, il n’avait aucun penchant pour “ces choses-là”. On ne sait rien non plus de ces fréquentations pendant cette période cruciale de son existence si ce n’est qu’il se rendait de temps à autre à la mosquée londonienne de Shepherd’s Bush.

La naissance d’irhabi007

Ce n’est qu’en 2003 que Younès Tsouli refait surface… sur Internet. Il est devenu irhabi007 et passe son temps sur deux forums dédiés au jihad, spécialisés dans la cybercriminalité ou fournissant des informations détaillées sur l’utilisation de composants chimiques à vocation agricole pour fabriquer des bombes. A l’époque, certains observateurs occidentaux relèvent que qu’irhaby007 s’exprime comme un adolescent immature et commet des fautes en arabe tandis qu’il est parfaitement fluide en anglais.

Un an plus tard, notre apprenti hacker a visiblement pris du galon, mûri. Depuis qu’il a vertement été remis à sa place par un autre djihadiste du Net pour ne pas avoir pris assez de précautions, il a appris à surfer en masquant son adresse IP afin de ne pas être identifié. Petit à petit, irhabi007 se prend à son propre jeu et commence à dispenser des conseils et autres astuces techniques pour évoluer en toute discrétion sur le web. En février 2004, on le retrouve sur deux célèbres forums Internet de jihadistes aujourd’hui fermés et un temps utilisés par les membres d’Al Qaïda pour communiquer entre eux : Muntada al-Ansar al-Islami et Al-Ekhlas. Très motivé, irhabi007 commence à gagner en notoriété par son assiduité à poster des messages, à traduire des articles et à commenter des vidéos de propagande d’Al Qaïda. Ses efforts paient : irhabi007, qui apprend très vite et seul, commence à être reconnu par ses pairs.

Au même moment, des groupes terroristes affiliés à Al Qaïda migrent sur Internet, y décelant un excellent vecteur de communication. Le précurseur en la matière est un groupuscule irakien dirigé à l’époque par un certain Jordanien du nom d’Abou Moussab al-Zarquaoui… Le porte-parole de ce groupe qui allait devenir plus tard Al Qaïda en Irak rejoint le forum al-Ansar en janvier 2004. Trois mois plus tard, il poste un premier communiqué intitulé « L’assaut des vainqueurs des Croisés » où l’on pouvait y lire l’ode suivante : « Nous sommes en mesure d’annoncer la grande nouvelle à nos frères musulmans et tout particulièrement aux Moujahidines, que dans cette région où sévit l’esclavagisme, un groupe de preux et braves hommes, les faucons de la gloire et les lions de la victoire, marchant dans les pas de leurs frères, les félins d’Al Qaïda qui ont attaqué dans le port d’Aden ce qui s’appelait le destroyer “Cole”, ont fait revivre la mémoire de cet assaut à nouveau et ce, dans la voie de la persévérance et du dessein d’anéantir les intérêts économiques des nations du blasphème et de l’athéisme venues hisser la bannière de la Croix dans le pays de l’Islam ». Touché au cœur, irhabi007 est le premier des internautes à répondre au message. Son post, enflammé, a été enregistré sous la référence 1234. Par la grâce d’Internet, Al Qaïda et Irhabi007 viennent d’entrer en contact.

Dans les mois qui suivent, le jeune Marocain devient en quelque sorte le diffuseur attitré des vidéos d’Al Qaïda en Irak sur le web. Nombreux sont d’ailleurs les experts à penser qu’il recevait ces enregistrements directement du secrétaire particulier de Zarquaoui. En mai 2004, c’est irhabi007 qui met en ligne la vidéo de la décapitation de Nicholas Berg, un Américain qui travaillait en Irak. Ces images feront le tour du monde et seront téléchargées près de 500 000 fois en 24 heures. En octobre 2004, après avoir diffusé les images d’un attentat-suicide commis en Irak par les partisans de Zarquaoui sur plusieurs sites web en moins de six minutes, irhabi007 se voit féliciter par le secrétaire du chef terroriste : « Longue vie au terroriste… irhabi007. (…) Par Dieu, ton existence me réjouis mon frère bien-aimé ». Pour notre cyber-djihadiste, c’est la consécration suprême et il redouble d’ardeur au travail. C’est toujours lui qui, en juin 2005, participe à une importante opération de communication du groupe de Zarquaoui en mettant en ligne un film intitulé « Tout pour la religion d’Allah » qui met Oussama Ben Laden en scène.

Al QaÏda s’invite sur un site web officiel américain

En parallèle des services rendus à Al Qaïda en Irak, irhabi007 s’adonne allègrement au piratage informatique. Il signe d’ailleurs un coup médiatique en juillet 2004 en introduisant des dizaines de vidéos d’Al Qaïda que les internautes peuvent télécharger sur un site web officiel de l’Etat de l’Arkansas, aux Etats-Unis. Alerté par les responsables du site, le FBI met fin à la plaisanterie au bout de quelques heures mais ce coup d’éclat vaudra à irhabi007 quelques articles dans la presse américaine. Et attirera l’attention des services de sécurité américains sur son cas. De plus en plus sûr de lui, irhabi007 fait profiter ses congénères djihadistes de ses talents de hacker. Nombreux sont les internautes qui le harcèlent de questions techniques sur les forums où il intervient ainsi que sur les sites web qu’il gère comme administrateur. En juin 2005, Irhabi007 poussa la provocation jusqu’à mettre en ligne sur le forum de djihadistes Ekhlas un « séminaire sur le piratage de sites Internet ». Composé d’une vingtaine de pages, ce document explique dans le menu détail comment procéder et répertorier une douzaine de sites vulnérables.

Ihrabi007 est également sollicité vingt-quatre heures sur vingt-quatre par des djihadistes en herbe moins expérimentés que lui et en mal de conseils en tous genres. Autant de requêtes auxquelles il répond consciencieusement. Ses interventions sont aussi l’occasion de faire profiter la petite communauté du cyber-djihad de ses commentaires cyniques sur les actions terroristes perpétrées par la nébuleuse d’Al Qaïda. En 2004, il commente en ces termes infantiles l’assassinat d’un diplomate américain en Irak : « Son nom avait une consonance juive. Plus maintenant ! Lol !!! Belle prise. Au suivant ! »

Son implication sur le Net est telle qu’un des cyber-terroristes seniors qui encadre le forum Al-Ansar lui dédie une prière élogieuse : « Notre frère Irhabi007, tu as fait montre de louables efforts en donnant écho à notre message, comme je peux le constater et en servant le jihad pour la gloire du Tout-Puissant. (…) Tu es l’un des meilleurs d’entre les gens qui s’évertuent à servir tes frères. (…) Nous te disons : persévère sur ta voie avec la miséricorde divine. Persévère, que Dieu te protège. Persévère au service du Jihad et de ses supporters. Et sollicite la bonté, la grâce et la miséricorde de Dieu pour préserver tous ceux qui désirent défendre sa foi. Amen ».

Le commencement de la fin

Ayant besoin de créer en permanence des sites web pour relayer la propagande d’Al Qaïda en Irak et d’autres groupes de la nébuleuse d’Oussama Ben Laden, irhabi007 multiplie les achats de noms de domaines et d’espaces d’hébergement. Comme il est hors de question de les payer de sa poche, avec l’aide de deux complices arrêtés en même temps que lui, il a recours à une méthode bien connue des hackers. « Ils utilisaient de fausses identités, des cartes de crédit volées et des forums de discussions secrets », explique le chef du contre-terrorisme à Londres, Peter Clarke. Parmi les identités volées figurait, entre autres, celle d’un réserviste de l’armée américaine.

Si ces activités délictueuses permettront de localiser irhabi007 à Londres et, plus tard, de l’identifier comme étant Younès Tsouli, c’est en réalité l’arrestation d’un citoyen suédois de 19 ans et d’un jeune Turc au début du mois d’octobre 2005 qui précipitera sa chute. Arrêtés à Sarajevo, en Bosnie Herzégovine, Mirsad Beltasevic -alias Maximus sur Internet- et son complice préparaient selon les autorités bosniaques un attentat-suicide. En perquisitionnant leurs domiciles, la police avait alors trouvé des explosifs, une ceinture de kamikaze équipée d’un détonateur et prête à l’emploi, des armes à feu ainsi qu’une vidéo ressemblant à celles qu’enregistrent les futurs martyrs avant de commettre leurs attentats-suicides. Les enquêteurs découvrent également que “Maximus” avait eu des contacts téléphoniques et email avec irhabi007.

Moins de trois semaines plus tard, Younès Tsouli, qui était déjà surveillé par Scotland Yard, tombait. Dans la foulée, ce qui s’apparente à une opération anti-terroriste d’envergure internationale, permettait l’interpellation de près de 40 adolescents et jeunes adultes en Bosnie, au Royaume-Uni, au Danemark, aux Etats-Unis, au Canada et au Bangladesh. Younès Tsouli aurait été en contact avec certains d’entre eux et les plans de Washington retrouvés sur son ordinateur lors de son arrestation pourraient lui avoir été envoyés par deux de ces individus qui auraient filmé le Capitole, le siège de la Banque Mondiale, une station de métro et des stocks de fuel.

Au vu de ces informations, peut-on conclure qu’en plus de ses activités de cyber-djihadiste Younès Tsouli appartenait à un réseau terroriste international en cours de formation ? Ou qu’en tant que véritable commère du Net, communiquait-il avec de nombreux individus dont certains étaient prêts à passer à l’acte et n’hésitaient pas à demander des conseils au “grand” irhabi007 ou à lui envoyer des documents, espérant sans doute naïvement qu’il les transmettraient à Al Qaïda ?

Plusieurs enquêtes policières liées aux arrestations de ces adolescents étant encore en cours, il est impossible de se prononcer. Seule certitude : Younès Tsouli a été condamné le 5 juillet 2007 à dix ans de prison à Londres pour incitation au terrorisme par le biais d’Internet. Lors de son procès, le juge anglais Openshaw a précisé que Tsouli n’avait commis aucun acte de violence lui-même et « n’a été proche que de son clavier d’ordinateur et non d’une bombe ou d’une arme à feu ». A moins que de nouveaux éléments n’apparaissent dans les mois à venir.

Le Journal Hebdo

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