Maroc : 15 présidents de commune sanctionnés suite à des affaires de corruption

15 avril 2018 - 15h20 - Maroc - Ecrit par : Bladi.net

Une quinzaine de présidents de commune soupçonnés de corruption et d’infractions réglementaires viennent d’être sanctionnés par le ministère de l’Intérieur.

Ces sanctions surviennent après des enquêtes menées par la Cour des comptes qui ont révélé des infractions aux textes sur l’urbanisme ainsi que les règlements sur les marchés publics et des faits de corruption, rapporte le journal Assabah.

On les accuse d’avoir privilégié des entreprises et de ne pas avoir mené à leur terme certains marchés publics pourtant déjà octroyés. Le journal cite le cas par exemple des travaux de lotissements qui sont à l’arrêt depuis plusieurs années sans que la commune ne prélève la taxe sur les terrains non bâtis pourtant prévue par la loi.

En plus d’avoir octroyé des autorisations de construire pour des immeubles sans le cachet de l’agence urbaine, ces maires ont délivré des documents autorisant la construction d’immeubles sur des terrains déclarés non constructibles.

Ces présidents de commune risquent aujourd’hui des poursuites en justice et des peines de prison, affirme le journal.

Bladi.net Google News Suivez bladi.net sur Google News

Bladi.net sur WhatsApp Suivez bladi.net sur WhatsApp

Sujets associés : Corruption - Ministère de l’Intérieur (Maroc)

Aller plus loin

Maroc : un agent d’autorité arrêté en flagrant-délit de corruption

Depuis le lancement du numéro de téléphone destiné aux plaintes et les réclamations des citoyens sur des actes de corruption, près de 600 appels ont déjà été reçus et plusieurs...

Ces articles devraient vous intéresser :

Corruption au Maroc : des élus et entrepreneurs devant la justice

Au Maroc, plusieurs députés et élus locaux sont poursuivis devant la justice pour les infractions présumées de corruption et d’abus de pouvoir.

Maroc : les livrets de famille vendus à prix d’or

Au Maroc, des individus profitent de la pénurie des livrets de famille notée dans certaines communes du fait de la rupture de stocks restants, pour vendre ces documents à des prix élevés.

Maroc : 32 villes dotées de 3 500 bus flambant neufs

Le Maroc va mobiliser 10 milliards de dirhams pour l’acquisition d’une flotte de 3 500 bus de transport urbain au profit de 32 villes sur la période 2024-2029, a annoncé lundi Abdelouafi Laftit, ministre de l’Intérieur.

Maroc : un magistrat sévèrement sanctionné

Le Conseil supérieur du pouvoir judiciaire vient d’ordonner la révocation d’un juge exerçant dans un tribunal de première instance, condamné pour corruption. Le magistrat a été pris en flagrant délit, alors qu’il recevait la somme de 500 dirhams de la...

Maroc : 30 députés éclaboussés par des affaires de corruption

Au total, 30 députés marocains sont poursuivis par la justice en leur qualité de président de commune pour leur implication présumée dans des affaires de corruption, de dilapidation de deniers publics, de chantage, et de falsification de documents...

Le Maroc adopte les livrets de famille électroniques

Face à la pénurie des livrets de famille dans certains services d’état civil, le ministre de l’Intérieur, Abdelouafi Laftit a annoncé l’adoption progressive des livrets de famille électroniques.

Maroc : les amateurs de hammams vont être déçus

Face à la pénurie d’eau que connait le Maroc, les autorités ont décidé de prendre une décision choc concernant les hammams.

Au Maroc, les taxis clandestins dans le viseur du gouvernement

Abdelouafi Laftit, ministre de l’Intérieur, dit mener une lutte implacable contre les taxis clandestins, notamment les utilisateurs des applications intelligentes de transport qui n’ont pas obtenu de licence pour exercer.

Casablanca : les taxis en colère contre les ... motos-taxis

Certaines applications dont “InDrive” ont commencé à proposer des services de transport de passagers à moto dans certaines villes comme Casablanca. Les professionnels du secteur s’insurgent contre cette nouvelle pratique et appellent les autorités à...

Maroc : les chiffres alarmants sur la corruption des députés

Sur les 30 députés à la Chambre des représentants poursuivis ou condamnés pour des faits de corruption, de détournement de fonds publics ou d’abus de pouvoir, 16 proviennent de la majorité (RNI, PAM et l’Istiqlal). C’est le constat fait par Jeune Afrique.