
Le 26 février dernier, le roi Mohammed VI invitait les Marocains à s’abstenir de célébrer l’Aïd al-adha de cette année, prévue en juin. Un appel salué par les ménages à revenu faible et modeste pour qui le mouton est devenu un luxe inaccessible.
Après deux séismes politiques qui ont vu le limogeage de plusieurs ministres et la sanction de plusieurs dizaines de responsables locaux, une colère royale pourrait à nouveau s’abattre sur les présidents de commune.
Le chiffre de 40 maires est avancé par le journal Al Ahdath Al Maghribia qui fait part de la fin de l’enquête menée par la Cour des comptes sur des dossiers qui lui été transmis par le ministère de l’Intérieur.
On reproche à ces élus des dysfonctionnements dans les finances de leurs communes ou encore des marchés publics conclus de manière plus que douteuses, en d’autres termes, ils pourraient être entachés de corruption ou de favoritisme.
Le journal avance l’idée de la non-inscription de ces élus dans les prochaines listes électorales comme possible sanction, synonymes pour eux de l’impossibilité de se représenter aux prochaines élections.
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