7 septembre 2019 - 06h10 - Société
Suite aux informations diffusées à grande échelle sur les réseaux sociaux faisant état de ce que les poursuites engagées contre la journaliste Hajar Raissouni, le Procureur du Roi près le Tribunal de Première instance de Rabat fait une mise au point.
Les poursuites judiciaires engagées contre une journaliste arrêtée récemment en compagnie d’autres personnes dont un médecin, ne sont pas liées à son statut professionnel, mais sont motivées par des actes relatifs à l’avortement, a indiqué un communiqué du Procureur du Roi près le Tribunal de Première instance de Rabat.
La même source précise que l’arrestation de l’intéressée n’a aucun lien avec son statut de journaliste car elle est intervenue de manière fortuite suite à sa visite à une clinique. Cette visite faisait en effet l’objet d’une surveillance sur la base de renseignements reçus par la Police judiciaire au sujet de pratiques récurrentes d’opérations d’avortement.
L’intéressée est donc poursuivie pour des faits considérés par le Code pénal comme des crimes, notamment, la pratique de l’avortement de manière régulière, le consentement de se faire avorter par autrui, la participation à cette opération et la débauche, conformément aux articles 444, 450, 454, 490 et 129 du Code pénal.
Par ailleurs, le rapport du laboratoire de la Police scientifique, qui a mené des tests ADN sur les échantillons et les traces biologiques recueillies dans la clinique, reçu le 5 septembre 2019, a révélé une empreinte génétique féminine conforme à celle de la concernée, à partir d’échantillons prélevés de l’éprouvette et des tâches rougeâtres prélevées sur un mouchoir en papier, les pansements médicaux et les gants, ainsi que sur la seringue utilisée sur l’intéressée, précise la même source.
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