Selon Al Ahdath Al Maghribia, la fédération pointe du doigt une série de décisions prises par les autorités locales et certains établissements publics, jugées « exagérées » et responsables de la fermeture de nombreux établissements. La fédération critique notamment le vide réglementaire permettant l’imposition de ces décisions et met en avant la concurrence déloyale représentée par les « cafés ambulants », souvent ignorés par les autorités locales.
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Par ailleurs, la Fédération s’insurge contre les mesures récentes prises par certaines villes. Il s’agit par exemple de la mairie de Casablanca, qui a autorisé les food-trucks, tandis que la ville de Rabat a augmenté de 700 % les taxes sur l’utilisation temporaire de l’espace public. Ces décisions, selon la Fédération, aggravent les difficultés d’un secteur déjà fragilisé, affectant des milliers d’emplois.
La situation est particulièrement alarmante dans certaines villes comme Fès, où plus de 320 cafés et restaurants ont fait faillite ces derniers mois. La fédération critique également les opérations de contrôle et de recouvrement menées par la Caisse nationale de la sécurité sociale (CNSS), qui imposent des pénalités financières parfois supérieures à la valeur des fonds de commerce, mettant en péril l’avenir du secteur et de ses nombreux emplois.