“Nous ne nous coucherons jamais. Nous ne renoncerons jamais”, a écrit Riss, directeur de publication de Charlie Hebdo, dans ce nouveau numéro pour justifier la réédition de l’acte par lequel le mal est venu.
Dans la même veine, plusieurs journaux français, habituellement distribués au Maroc, ont également décidé de rééditer les caricatures. Tous ont officiellement été censurés dans le Royaume fait savoir TelQuel qui le tient d’une source proche du ministère de la Culture.
C’est l’article 31 du Code de la presse qui en donne autorité à la direction de la communication du ministère de la Culture. Parce que, selon cet article, ces publications étrangères contiennent les caricatures blasphématoires portant atteinte à la religion islamique. Il s’agit donc d’une censure officielle indique la même source.
Même position du côté de l’Organisation de la coopération islamique (OCI) pour qui, ces caricatures “ne rendent pas service aux différences qui existent entre les cultures”. De même, au Pakistan, des centaines de manifestants en colère ont protesté contre la réédition de ces caricatures, le 3 septembre dernier.
Pour rappel, le Maroc avait eu la même position suite aux attentats de Charlie Hebdo, avec la promesse faite à l’époque par Mustapha El Khalfi, ancien ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement : “Nous avons interdit tous les journaux contenant les caricatures du prophète publiées dans Charlie Hebdo, et interdirons tout numéro à l’avenir publiant ces images ou d’autres portant atteinte au prophète.” La promesse est tenue.