Cette convention a été paraphée lors d’une cérémonie organisée par visioconférence entre le ministre des Affaires étrangères, Nasser Bourita et le vice-président de la Commission nationale chinoise de la Réforme et du Développement (NDRC), Ning Jizhe.
Ainsi, le document a pour objectif, de favoriser l’accès aux financements chinois prévus par la Belt and Road Initiative (BRI) pour la réalisation de projets d’envergure au Maroc ou pour la facilitation des échanges, la constitution de joint-ventures dans divers domaines (parcs industriels, énergies, dont les énergies renouvelables).
Il concerne également la coopération en Recherche et Développement (technologie, énergie, agriculture, etc.), la coopération technologique et technique, ainsi que la formation professionnelle.
A lire : Automobile : le Maroc veut détrôner l’Inde et la Chine
Aux termes de l’accord, le gouvernement chinois s’engage à encourager les grandes entreprises chinoises à s’implanter et/ou investir sur le territoire marocain (industrie automobile, aéronautique, high-tech et e-commerce, industrie agricole et textile…).
À noter que la Belt and Road Initiative (BRI), lancée en 2013 par le président Xi Jinping, sous le nom de « One Belt, One Road », est à la fois un ensemble de liaisons maritimes et ferroviaires entre la Chine et les pays adhérents.
Son ambition est de promouvoir de nouvelles opportunités de coopération entre la Chine et les 140 pays qui l’ont rejointe. Il est basé sur le dialogue, le partenariat, l’apprentissage mutuel et l’inspiration plutôt que sur la confrontation et l’alignement.
Pour rappel, le Maroc a été le premier pays d’Afrique à rejoindre l’initiative « La Ceinture et la Route » depuis son lancement.