En décembre 1777, le sultan du Maroc, Sidi Muhammad Ben Abdullah, a non seulement reconnu les États-Unis, mais a également ouvert les ports marocains aux commerçants américains. Ce geste diplomatique historique, posé en pleine guerre d’indépendance contre la Grande-Bretagne, a marqué le début de l’une des relations bilatérales les plus durables de l’histoire des États-Unis, fait savoir Huffpost.
Le 1ᵉʳ décembre 2027, Rabat et Washington célébreront 250 ans de relations bilatérales. A deux ans de cet anniversaire, la Chambre des représentants américaine se prépare pour marquer l’événement d’un cachet spécial. L’initiative vient de deux députés, l’un du parti républicain et l’autre du parti démocrate, qui soulignent le rôle clé du Maroc dans la politique étrangère américaine.
À lire : Sahara : les États-Unis réaffirment leur soutien au Maroc
Les députés américains mettent en avant le traité de paix et d’amitié de 1787, connu sous le nom de traité de Marrakech, ayant formalisé les liens diplomatiques et commerciaux entre les deux pays. Au-delà des liens historiques, le projet insiste sur la bonne coopération entre le Maroc et les États-Unis, notamment en matière de défense et de lutte contre le terrorisme, pointant notamment les exercices militaires conjoints African Lion.
Les initiateurs de la résolution saluent aussi la participation du Maroc aux accords d’Abraham, ainsi qu’à d’autres initiatives concourant à la stabilité de la région MENA (Moyen-Orient et Afrique du Nord). Les deux membres du Congrès souhaitent que cette célébration soit une occasion de reconnaissance de la coexistence religieuse au Maroc et de la contribution de la communauté marocaine aux États-Unis au développement du pays.