Maroc : polémique autour de la hausse des prix à la pompe

Face aux rumeurs faisant état d’une probable augmentation des prix à la pompe, le président de la Fédération nationale des propriétaires, commerçants et gérants libres des stations services au Maroc (FNPCGSS), Jamal Zrikem a apporté un démenti formel.

À Rabat, les prix à la pompe ce week-end tournent encore autour de 11,09 DH pour l’essence et 9,89 DH pour le diesel. Selon le président de la FNPCGSS, la structure des prix est déterminée par les sociétés de distribution qui proposent les prix recommandés pour les stations. Ces stations n’interviennent pas dans la détermination des prix. La marge bénéficiaire des stations est restée inchangée depuis des décennies, explique le responsable à article19.ma.

A l’en croire, la marge bénéficiaire des stations-service est limitée et n’affecte pas, de manière significative, les prix. Le président soutient que les stations ont toujours été du côté du consommateur, en proposant, lors des rencontres avec les responsables, des formules de nature à maintenir la stabilité des prix.

Par ailleurs, il atteste que la hausse des prix a toujours été "préjudiciable aux intérêts des propriétaires de stations-service, compte tenu des marges bénéficiaires, calculés en centimes", précisant que la fluctuation des prix pose des problèmes aux professionnels des stations, dans leurs rapports avec les autorités fiscales.

Il reconnait toutefois avoir mené, à plusieurs reprises, les démarches, avec son association, auprès du ministère de l’Energie et des mines, en vue de la prise de mesures protectionnistes au profit des stations et des consommateurs suite à "une légère hausse sur le marché international à cause de l’amélioration des relations commerciales entre les États-Unis et la Chine". Le brut Brent a enregistré une augmentation d’environ 35 cents pour atteindre 68,39 dollars le baril, a-t-il ajouté.