Le dirham marocain est resté quasi-stable face au dollar américain et s’est déprécié de 0,91 % vis-à-vis de l’euro entre le 15 et le 21 février 2024, selon Bank Al-Maghrib (BAM).
Le Maroc prend la tête du classement des pays africains les plus intégrés dans le domaine macroéconomique, selon l’indice de l’intégration régionale en Afrique, édition 2019. Il a été publié par la Commission économique des Nations-Unies pour l’Afrique (CEA-ONU), la Banque africaine de développement (BAD) et la Commission de l’Union africaine (CUA).
Le Maroc est désigné comme le pays africain le plus intégré avec un score de 0,809, loin devant l’Île Maurice, dont le score est de 0,633. On retrouve également dans le classement l’Égypte, le Rwanda et le Mali, avec des scores respectifs de 0,632, 0,570 et 0,542, précise l’Indice dans son édition 2019, publiée vendredi.
"Les meilleures performances sont généralement enregistrées dans les pays dont les monnaies sont facilement convertibles en d’autres devises". Sur ce point, le dirham marocain et le franc rwandais arrivent à tirer leur épingle du jeu. L’indice de l’intégration souligne aussi que "le Maroc, l’Égypte et l’Île Maurice sont les pays qui mettent actuellement en œuvre le nombre le plus élevé de traités bilatéraux d’investissement, un facteur qui renforce leurs positions dans ce domaine".
Au niveau de l’intégration des infrastructures, le Maroc figure à la 4ᵉ place dans le classement des pays les plus performants en Afrique (54 pays). Le royaume est classé aussi parmi les pays à performance élevée au niveau de l’intégration productive. Pour ce qui est de l’intégration générale, le Maroc occupe une meilleure performance, soit la 4ᵉ place après l’Afrique du Sud et le Rwanda.
En évaluant le niveau d’intégration de chaque Communauté économique régionale (CER) et de leurs pays membres, l’Indice montre que "les niveaux d’intégration sont relativement faibles". Il constate aussi que "des efforts doivent être faits pour intégrer les économies régionales afin de les rendre plus résistantes aux chocs d’une envergure telle que celle de la pandémie actuelle de covid-19".
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