Le Maroc prévoit de se doter d’un nouveau Schéma directeur aéroportuaire national à l’horizon 2045, le dernier élaboré en 2013 étant devenu obsolète.
Le coronavirus pourrait intensifier le risque social systémique élevé au Maroc et dans d’autres pays africains. C’est du moins ce que révèle le dernier rapport trimestriel d’Euler Hermès.
L’intensification du risque social systémique élevé au Maroc et dans d’autres pays africains pourrait se justifier par "des soins de santé très faibles combinés à des prix des produits de base actuellement bas, ce qui réduit la capacité des gouvernements à réagir par des mesures de relance budgétaire à la crise", indique le rapport Euler Hermès signé avec l’assureur Allianz.
Euler Hermès prédit ainsi des troubles sociaux à travers le continent dans la seconde moitié de 2020 à 2021. Dans son classement africain, l’Île Maurice occupe le 52ᵉ rang, et est le seul pays avec un indice d’un peu plus de 50 dans la région. Ce pays est le plus stable avec 51 points tandis que le Nigeria est le moins stable (19,8 points). Avec 37,6 points, le Maroc figure parmi les pays moins stables derrière l’Égypte (47 points), la Tunisie (46 points) et l’Algérie (41,8).
"L’épidémie de covid-19 a accru, à notre avis, les inégalités sociales en Afrique. […] L’impact financier est très négatif pour de nombreux ménages et entreprises à travers le monde, ce qui pourrait conduire à une nouvelle vague de mécontentement social. On peut donc craindre un renforcement significatif du risque social dans de nombreux pays cette année", analyse Ana Boata, directrice de la recherche macroéconomique chez Euler Hermes.
Au Moyen-Orient, certains pays présentent un risque social systémique très élevé, comme l’Iran (28,7), tandis que d’autres semblent moins exposés, comme le Qatar (66,9), souligne le rapport.
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