Suite à la directive de Bank Al-Maghrib (BAM) publiée le 25 septembre 2024, qui plafonne désormais le taux d’interchange domestique à 0,65%, le Centre monétique interbancaire (CMI) a été contraint de s’aligner.
Tous les indicateurs sont au rouge selon le dernier rapport publié par le Centre marocain de conjoncture (CMC). Intitulé « 2020 – 2021 : Ruptures », il présente le bilan économique et social de 2019 et fait des prévisions et le cadrage des années 2020 et 2021.
La pandémie du covid–19, a entraîné une crise sans précédent au niveau mondial, tant sur le plan sanitaire qu’économique. La directrice du FMI, devant l’étendue des dégâts engendrés par la crise, a déclaré que « le monde devrait connaître, en 2020, une récession historique dont l’ampleur s’élèverait à 3 % du PIB mondial ».
Plusieurs milliers de postes d’emploi sont mis en suspens pendant que des centaines d’autres ont été purement supprimés, avec un taux de chômage impressionnant . Les secteurs du tourisme, des transports, de l’hôtellerie, de la restauration, du commerce, de la construction ou les industries manufacturières en ont payé le prix élevé.
Selon le CMC, « le déclenchement de l’épidémie du coronavirus à la fin du premier trimestre et la série de mesures drastiques prises pour en atténuer les effets sur la santé de la population ont complètement déstabilisé les flux des échanges ». C’est en cela qu’il faut saluer la promptitude des autorités face à la menace de la pandémie à travers les décisions rapides de fermeture des frontières et de confinement des populations, comme ce fut le cas au Maroc.
Mais malheureusement, une telle rapidité d’intervention a eu des conséquences « sur les revenus, l’emploi et l’équilibre social ». C’est une situation inédite qui demande des réflexions sur « les nouveaux ajustements nécessaires à la politique économique pour plus d’efficacité et de cohérence ».
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