Les appels à la démission d’Aziz Akhannouch se multiplient
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La Confédération démocratique du travail (CDT) vient de déposer à la Chambre des conseillers une proposition de loi relative à la régulation des prix des carburants au Maroc.
Cette proposition de loi vise à assurer la sécurité du marché national en quantité et qualité, tout en fixant des prix adaptés à la bourse des consommateurs et dans l’intérêt de l’économie nationale, indique le syndicat, précisant que la loi sur la libération des prix et de la concurrence, promulguée le 30 juin 2014, a montré ses limites et n’a pas su protéger les intérêts du consommateur face à la spéculation des prix des carburants.
Pour la Confédération, les opérateurs ont profité de l’absence de concurrence loyale sur le marché des hydrocarbures pour fixer des prix exorbitants dont les effets se sont fait ressentir sur les dépenses de transport, les prix des matières agricoles, des produits de base et le panier de la ménagère. La proposition de loi vise donc à protéger le pouvoir d’achat des consommateurs et à prévenir les effets négatifs des prix élevés des carburants, souligne le syndicat.
À lire : Carburants : le marché noir règne en maître au Maroc
Dans sa proposition, la Confédération a aussi recommandé de retirer les carburants de la liste des produits libéralisés et de donner les moyens aux autorités compétentes pour une meilleure régulation des prix des carburants et des produits pétroliers. Dans ce sens, elle a suggéré au ministère de l’Économie et des finances de fixer les prix de façon hebdomadaire et de mettre en place un système de surveillance pour sanctionner les contrevenants. Ainsi, chaque lundi à minuit, un prix maximum de vente serait communiqué au public, en fonction du coût de la vie.
A noter que le groupe parlementaire du Parti du progrès et du socialisme (PPS) a aussi déposé, fin décembre, une proposition similaire à la Chambre des représentants.
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