Maroc : suspension du référentiel commun des prix de l’immobilier

24 juillet 2020 - 22h30 - Economie - Ecrit par : G.A

Au nombre des stratégies adoptées pour booster le marché de l’immobilier, durement affectée par la crise du Covid-19, il y a la suspension de l’application du référentiel des prix de l’immobilier, en attendant que le marché se stabilise. En prenant une telle décision, la Direction Générale des Impôts (DGI) espère favoriser les ventes immobilières sur la base des prix pratiqués sur le marché.

Cette suspension concerne toutes les ventes immobilières dont les actes sont établis à partir de la date du début de l’état d’urgence sanitaire et qui jusqu’à ce jour, n’ont pas fait l’objet d’une procédure de régularisation. La DGI, dans un communiqué explique que « la recherche du prix auquel un immeuble peut être cédé doit s’appuyer sur les données réelles d’un marché immobilier en situation normale ».

Dans un premier temps, explique la DGI, « il faut mener une étude des actes de cessions à des intervalles réguliers afin de suivre l’évolution du marché  ». Ensuite, «  il faut tenir compte des particularités de chaque bien capable d’avoir une répercussion importante sur sa valeur  », précise la même source.

Bladi.net Google News Suivez bladi.net sur Google News

Bladi.net sur WhatsApp Suivez bladi.net sur WhatsApp

Sujets associés : Immobilier - Direction générale des impôts (DGI)

Aller plus loin

Rebond du marché immobilier au Maroc

Les ventes immobilières sont reparties à la hausse au Maroc et les prix ont connu une baisse selon les professionnels du secteur. Une dynamisation due à la réduction de 50% des...

Maroc : grosses pertes pour le secteur immobilier

Au Maroc, le secteur de l’immobilier a été durement touché par la crise sanitaire liée au coronavirus, avec à la clé, une grosse perte estimée à plus de 40 milliards de dirhams.

Ces articles devraient vous intéresser :

TVA : la fraude qui coûte très cher au Maroc

La fraude à la TVA coûte chaque année entre 1 et 1,2 milliard de dirhams à l’État, a révélé Younes Idrissi Kaitouni, le directeur général des Impôts (DGI), lors de la présentation de son plan stratégique pour la période 2024-2028.

Maroc : le casse-tête des projets immobiliers à proximité des aéroports

Le député Mohamed Larbi Merabet a interpelé le ministre des Transports et de la logistique, Mohamed Abdeljalil, au sujet du retard dans le traitement par l’Office national des aéroports (ONDA) des dossiers des projets immobiliers situés à proximité des...

Maroc : les revenus d’Airbnb traqués

L’Office des changes vient de lancer une vaste opération d’audit visant les transferts financiers internationaux entre propriétaires et bénéficiaires des locations de biens immobiliers via Airbnb.

Constructions illégales au Maroc : un guide pour les bonnes pratiques

La ministre de l’Aménagement du territoire, de l’urbanisme, du logement et de la politique de la ville, Fatima Zahra Mansouri, a fait part aux directeurs des agences urbaines des difficultés notées dans la mise en œuvre de la procédure de...

Maroc : du nouveau pour le prélèvement de la TVA

Au Maroc, la Direction générale des impôts (DGI) a mis en place de nouveaux dispositifs concernant la retenue à la source de la TVA, lesquels sont entrés en vigueur le 1ᵉʳ juillet 2024.

Maroc : une école mise en vente avec ses élèves ?

Au Maroc, un agent immobilier se retrouve malgré lui au cœur d’une polémique après avoir publié une annonce de vente d’une école privée en incluant les élèves.

Maroc : colère des gérants de salles de fêtes

Après l’impact de la pandémie de Covid-19 sur leurs activités, les propriétaires et gérants de salles de fêtes disent faire face aujourd’hui à une concurrence déloyale insupportable de certains individus proposant des salles informelles et des villas...

Immobilier au Maroc : baisse des prix

Au deuxième trimestre de cette année, le secteur immobilier au Maroc montre des signes d’essoufflement, avec une forte baisse des transactions.

Impôts : des procédures simplifiées pour les MRE

La simplification des procédures administratives pour les Marocains résidant à l’étranger (MRE) a permis à ces derniers de se mettre à jour vis-à-vis de l’administration fiscale, a déclaré Nadia Fettah, ministre de l’Économie et des finances.

Maroc : les agriculteurs rattrapés par l’impôt

Au Maroc, les petits agriculteurs exploitants agricoles exonérés d’impôts réalisant un chiffre d’affaires inférieur à 5 millions de dirhams, doivent désormais remplir une déclaration de revenus, a récemment rappelé la Direction générale des impôts (DGI).