Dans une déclaration au site Médias24, Abdellatif Yagou, président du Conseil national de l’ordre des notaires explique que depuis l’entrée en vigueur de la loi de finances rectificative, une hausse significative des ventes a été constatée. Selon lui, cela était prévisible puisque plusieurs personnes avaient suspendu leurs projets d’acquisition en attendant la réduction ou l’annulation des droits d’enregistrement.
Hassan Slaoui, notaire à Casablanca renchérit : "Ces mesures ont boosté les ventes, surtout celles qui devaient être faites avant cette loi mais qui ont été mises en stand-by, arrêtées au stade de la réservation ou du compromis de vente, en attente de ce coup de pouce". "Si la crise sanitaire persiste, il est possible que ces mesures soient reconduites. En attendant, les gens ont pris conscience qu’il fallait concrétiser ces opérations avant le 31 décembre et se sont donc activés dans ce sens, surtout qu’en parallèle, on constate également une baisse des prix", souligne le notaire.
"Nous avons constaté une baisse conséquente des prix de vente et ce, même à Anfa supérieur. Il s’agit du quartier où le prix du mètre carré est le plus cher au Maroc. Dans certains quartiers de la capitale économique où le prix du mètre carré variait entre 19 000 et 20 000 DH, il est désormais possible d’acheter à 16 000 ou 17 000 DH au maximum", précise-t-il. Selon M. Yagou, cette baisse des prix n’est pas générale et dépend de plusieurs facteurs, notamment géographiques puisque la situation diffère d’une ville à une autre, indique Médias24.
Toutefois, la poursuite de la dynamique actuelle dépend de la prorogation des mesures prises par le gouvernement. "Nous comptons réclamer au gouvernement la prorogation de ces mesures car tant que la crise sanitaire persiste, il faudra soutenir l’économie nationale", annonce le président du conseil.