Le Maroc dans le top 5 mondial des futurs leaders de l’éolien flottant

20 mars 2022 - 12h00 - Maroc - Ecrit par : S.A

Le Maroc figure dans le top 5 mondial des futurs leaders de l’éolien flottant. C’est ce qui ressort du classement du Conseil mondial de l’énergie éolienne (Global Wind Energy Council — GWEC).

Le Conseil mondial de l’énergie éolienne (Global Wind Energy Council — GWEC) a publié un rapport présentant les meilleures opportunités que représente l’éolien offshore flottant dans le monde. Dans ce rapport, il met en avant le rôle imposant que l’éolien offshore flottant pourrait avoir au cours de la prochaine décennie dans les objectifs mondiaux de réduire la dépendance aux combustibles fossiles tels que le gaz, le charbon et le pétrole. Les pays misent sur la technologie pour l’atteinte du niveau « zéro émissions » d’ici 2050.

À lire : Le Maroc parmi les pays à fort potentiel éolien au monde

Le Conseil a défini un ensemble de critères pour évaluer le potentiel et la préparation du marché dans plus de 100 pays. Il en ressort une première short-list de 30 pays qui ont tous un fort potentiel. Le Maroc, l’Irlande, l’Italie, les Philippines et côte-ouest des Etats-Unis sont désignés comme les cinq premiers futurs leaders de l’éolien flottant de la prochaine décennie. Avec les marchés flottants les plus matures — le Royaume-Uni, la Corée du Sud, la France et le Japon —, ils pourraient être le fer de lance de la prochaine vague d’éolien flottant.

À lire : Maroc : l’éolien, une alternative au gaz algérien

Au Maroc, les meilleures ressources éoliennes se trouvent dans le Sud alors que la population est plutôt concentrée dans le Nord. Cependant, la ville d’Agadir est proche des plus grandes vitesses de vent, note le rapport. « Les vitesses du vent au large des côtes marocaines varient considérablement, avec des vents aussi bas que 5 m/s par les principales villes Casablanca et Rabat, tandis que les zones du détroit de Gibraltar et le long de la partie sud de la côte atlantique ont des vitesses de vent moyennes au-dessus de 10 m/s ».

À lire : Le Maroc va mobiliser 14,5 milliards de DH pour un projet éolien

Selon les auteurs du rapport, la plus grande zone avec accès à de grandes vitesses de vent se trouve au large la côte sud de l’Atlantique, où les profondeurs d’eau chutent fortement près du rivage et se situent généralement entre 60 et 500 mètres, ce qui constitue une zone idéale pour la mise en place de fermes éoliennes offshore. « La course mondiale au développement de cette technologie est déjà lancée, et ces pays peuvent rattraper les leaders actuels du marché, s’ils mettent en place dès maintenant la bonne politique en la matière », estiment-ils.

Bladi.net Google News Suivez bladi.net sur Google News

Bladi.net sur WhatsApp Suivez bladi.net sur WhatsApp

Sujets associés : Classement - Eolien

Aller plus loin

Le Maroc va mobiliser 14,5 milliards de DH pour un projet éolien

Dans le cadre de la transition énergétique enclenchée par le Maroc, le ministre des Affaires étrangères, Nasser Bourita a annoncé que le royaume va miser une enveloppe de 14,5...

Vers un Maroc champion de l’éolien offshore en Afrique

Le Maroc arrive en tête des leaders potentiels du marché éolien offshore en Afrique. C’est ce qui ressort du dernier rapport du Global Wind Energy Council (GWEC).

Le Maroc parmi les pays à fort potentiel éolien au monde

Le Maroc fait partie des pays disposant d’un potentiel énorme pour développer l’énergie éolienne dans le monde au cours de la prochaine décennie, selon un nouveau rapport du...

Maroc : de bonnes perspectives pour l’éolien

La production de l’énergie éolienne, deuxième plus importante source de production d’électricité du Maroc, s’annonce prometteuse. Le rapport du Conseil mondial de l’énergie...

Ces articles devraient vous intéresser :

Maroc : l’hydrogène vert pour atteindre l’autosuffisance alimentaire

La production de l’hydrogène vert dans la région de Dakhla et son utilisation pour le dessalement de l’eau de mer, permettront au Maroc d’atteindre l’autosuffisance alimentaire. C’est ce que révèle une étude menée par des chercheurs marocains.