Le Maroc frappe un grand coup dans la lutte contre le terrorisme
Une cinquantaine d’individus ont été arrêtés mercredi au Maroc lors d’une importante opération visant des membres présumés de groupes djihadistes.
Un Marocain condamné pour terrorisme acquité par la justice espagnole
Le Marocain Mohamed El Ouazzani, condamné par l’Audience Nationale à six ans de prison ferme pour appartenance à une organisation terroriste vient d’être acquitté par la Cour suprême.
L’Audience Nationale, la plus haute juridiction pénale espagnole, avait condamné en mars 2007 Mohammed El Ouazzani à six ans de prison et son cousin Abdelkrim El Ouazzani à cinq ans de prison pour appartenance à une présumée cellule terroriste constituée par Serhane Ben Abdelmajid, alias le Tunisien, l’un des auteurs matériels des attentats du 11 mars 2004 à Madrid.
Le Tunisien s’était suicidé en avril 2004 en compagnie de six autres islamistes présumés, en faisant sauter à l’explosif l’appartement où ils s’étaient retranchés peu après le lancement d’une opération policière pour capturer les auteurs des attentats de Madrid qui ont fait 192 morts et plus de 1500 blessés.
Mohamed el Ouazzani vivait avec son cousin Abdelkrim dans le même appartement où se réunissaient le Tunisien et Mustapha el Maimouni, un ressortissant marocain qui purge depuis 2003 une peine de réclusion au Maroc pour appartenance à une organisation terroriste.
Les enquêteurs ont découvert les empreintes de Mohamed el Ouazzani sur un exemplaire du Coran retrouvé dans l’appartement où s’étaient suicidés les auteurs présumés des attentats du 11 mai, comme ils ont pu établir que le ressortissant marocain avait été aperçu près de la centrale nucléaire de Guadalajara.
L’avocat de Mohamed el Ouazzani a affirmé que les empreintes de son client se trouvaient sur l’exemplaire du Coran parce qu’il vivait dans le même appartement que son cousin Abdelkrim avant de le quitter pour vivre seul et qu’il s’était rendu près de la centrale nucléaire de Guadalajara pour se baigner dans un lac de la région.
La Cour suprême a pris en considération les arguments de la défense et jugé insuffisantes les preuves présentées par le ministère public. La Cour a par ailleurs confirmé la peine de cinq ans de prison infligée à son cousin Abdelkrim qui louait l’appartement où se réunissaient les présumés membres de la cellule terroriste.
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