Le wali de Bank Al Maghrib (BAM), Abdellatif Jouahri a apporté des éclairages sur la dépréciation du dirham depuis quelques mois.
Le paiement par chèque est de moins en moins utilisé par les Marocains, si l’on en croit un rapport qui vient d’être publié par Bank Al-Maghrib.
Son utilisation ne représenterait en fin 2018 que 14% alors qu’une année auparavant, elle était de 24%.
Selon le Rapport annuel sur les Infrastructures des marchés financiers, les moyens de paiement, leur surveillance et les initiatives d’inclusion financière, établi par Bank Al-Maghrib (BAM), l’utilisation du chèque est en nette régression.
Une situation qui, selon Medias24, a permis au virement de maintenir sa première place, pour la troisième année consécutive, avec 40% des échanges contre 35%, en 2017. Le virement est suivi bien évidemment par la carte bancaire avec 29% des échanges (contre 26% en 2017).
Même les prélèvements ont également dépassé les chèques dans l’ensemble des échanges en nombre (15% en 2018 contre 12% en 2017).
Si, en 2017, les chèques demeuraient prépondérants, avec 47% des montants échangés, ils régresseront en 2018 et passent à 36%, alors que les virements ont connu une hausse pour atteindre 50% des échanges.
Les prélèvements et les transactions de paiement par carte restent, quant à eux, constants avec des parts respectives de 5% et d’1% des opérations, les cartes étant essentiellement utilisées pour des règlements de faibles montants, indique le Rapport de BAM.
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