Le Conseil français du culte musulman (CFCM) se joint à l’appel à l’apaisement en France, lancé par la Conférence des responsables de culte en France (CRCF). Celle-ci a exhorté « les forces politiques, religieuses, culturelles, du monde entier à agir pour qu’une paix juste et durable puisse se construire en Israël et en Palestine. […] » Jeudi, le CFCM a, à son tour, appelé, les imams et les mosquées de France à se limiter à des prières pour la paix dans leurs prêches du vendredi, à « redoubler de vigilance » dans leurs prêches, « dans un contexte international et national extrêmement sensible », à ne prier que « pour toutes les victimes d’où qu’elles soient » et « pour qu’Israéliens et Palestiniens puissent vite retrouver les voies de la paix et de la sécurité et construire ensemble, dans le dialogue, un avenir meilleur pour les générations futures ».
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Selon l’organisation musulmane, « tout développement autour du conflit israélo-palestinien et toute tentative de mettre en exergue les responsabilités des uns et des autres, outre qu’ils n’ont pas leur place dans un moment solennel de prière, risquent d’être source d’incompréhension et de polémiques ». Elle se dit persuadée que les imams « en tant que forces vives de la Nation et dans le cadre de la mission qui est la leur, sauront trouver des paroles d’apaisement » dans une période « où les forces du chaos et de la division sont à l’œuvre ».
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Samedi, le Hamas a déclenché l’opération « déluge d’Al-Aqsa » depuis Gaza contre Israël avant 06h30 (03h30 GMT). En tout, plus de « 5 000 roquettes » ont été tirées. Après cinq jours de combat intense, le bilan continue de s’alourdir. Du côté israélien, plus de 1 200 personnes ont été tuées depuis le début de l’offensive, selon le porte-parole de l’armée. Côté palestinien, les autorités locales font état de plus de 900 morts. Pour le CFCM, « la solution à ce conflit qui n’a que trop duré ne pourra être que politique et dans le dialogue ».