Le tribunal d’Utrecht a décidé mardi d’ouvrir au public et à la presse, le procès de Chahira, marocaine accusée d’avoir assassiné Mirjam Abarkan, sa fille de 16 ans.
La justice néerlandaise a rejeté, lors de la première audience mardi, la demande de procès à huit clos, introduite par l’avocat de la mère. Le juge a estimé que, vu l’émoi qu’avait causé cette affaire en janvier dernier aux Pays-Bas, le public avait le droit de connaître le déroulement du procès.
Selon le procureur d’Utrecht, l’enquête sur le meurtre de Mirjam Abarkan touche à sa fin. Seul le rapport sur l’état mental de la mère, et les résultats de traces retrouvées sur le couteau du meurtre, sont encore attendus.
Mirjam Abarkan, néerlandaise d’origine marocaine, avait été poignardée par sa mère le mercredi 2 janvier dernier. Les autorités penchaient au début pour un crime d’honneur - la jeune fille fréquentait un adolescent néerlandais -, mais cette hypothèse avait été rapidement écartée par des sources judiciaires qui préfèrent parler de drame familial.
La prochaine audience est prévue le 9 juillet prochain à Utrecht.
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