Après le mont Toubkal, au Maroc, un homme doublement amputé au-dessus du genou a réalisé un nouvel exploit en atteignant le sommet de l’Everest, en fin de semaine dernière.
Hari Budha Magar, 43 ans, ancien soldat des Gurkhas, une unité de soldats népalais au sein de l’armée britannique, doublement amputé du genou, avait perdu ses jambes en Afghanistan après avoir sauté sur un engin explosif, en 2010. Sa condition physique n’est pas pour autant un handicap pour lui. Équipé de prothèses de jambes, il avait gravi le mont Toubkal, au Maroc, le Ben Nevis, en Écosse, et le Mont Blanc, en Europe.
À lire :Des Marocains à la conquête de l’Everest
Après l’annulation en 2018 par la Cour suprême du Népal d’une loi interdisant la montée de l’Everest aux personnes doublement amputées et aux aveugles, Magar s’est lancé dans un nouveau défi : gravir l’Everest, le plus haut sommet du monde depuis le niveau de la mer. « Tant qu’on peut adapter sa vie au temps et à la situation, tout est possible, il n’y a aucune limite, le ciel est la limite », avait-il déclaré. L’alpiniste a relevé ce défi en fin de semaine.