15 février 2014 - 22h39 - Culture - Par: Bladi.net
L’artiste marocain Mohamed Laaroussi, un des derniers grands maîtres de la taktouka al jabalia (art musical du pré-rif, au nord ouest du Royaume, est mort vendredi à l’âge de 80 ans, dans une clinique de Fès, des suites d’une longue maladie.
Mohamed Laaroussi a entamé sa carrière en 1958, date d’enregistrement de sa première chanson à la radio nationale. Depuis, le chanteur a enchaîné les succès pour devenir le maître incontesté de la ayta jabalia.
L’homme à la voix suave, aux mélodies envoûtantes et aux mots profonds, ne cherchait ni la gloire, ni l’argent, mais uniquement la reconnaissance de ses pairs. C’est dans son douar natal de Beni Derkoul, dépendant de la tribu des Bni Zeroual, un des fiefs de la révolution rifaine que Laaroussi aimait le plus chanter.
Le défunt qui a hérité de cet art de son père Mhamed Laaroussi Dentouli et du cheïkh Moulay Mfedel Triref, avait connu les geôles du colonisateur français, pour avoir dénoncé dans une chanson les dépassements commis par le gouverneur militaire du temps du protectorat dans sa région d’origine.
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