« Les incendies n’ont jamais été naturels, mais ont été causés par la main de l’homme, l’Armée nationale populaire (ANP) en l’occurrence. […] L’armée les a encerclés dans les montagnes dans des lieux fortement boisés et au relief difficile qui servant de transit aux groupes terroristes qui se déplacent dans les monts et forêts de Boumerdès, Tizi Ouzou, ou Béjaïa et Bordj Bou Arréridj », a affirmé l’islamiste dans une vidéo diffusée sur le site web de la Fondation Andalus, de l’organisation terroriste Al-Qaïda.
À lire : Incendies en Algérie : le Maroc et Israël pointés du doigt
« Lourdement armés et munis de gros équipements militaires dont des hélicoptères », les soldats de l’ANP « ont allumé les grands incendies visant à assiéger les membres de l’organisation d’AQMI, détruisant ainsi de vastes étendues de forêts de cèdres » de Kabylie dans le nord de l’Algérie, une région où l’organisation est née, a poursuivi « Abdelmohssine Abou Jalibi ». L’ANP occupe désormais cette partie du territoire algérien.
À lire : Accusations d’incendie contre le Maroc : France inter se moque de l’Algérie
Début août dernier, des incendies ont ravagé le Nord de l’Algérie. Alger qui a coupé les ponts avec son voisin de l’Ouest avait accusé Rabat d’être derrière ces feux de forêts qui ont fait plus de 90 morts. Lors d’une réunion présidée par le chef de l’État algérien, Abdelmadjid Tebboune, le Haut conseil de sécurité (HCS) a accusé le Mouvement pour l’autodétermination de la Kabylie (MAK) et le mouvement Rachad, classés comme « organisations terroristes » et considérés comme protégés du Maroc et d’Israël d’être les responsables de ces incendies meurtriers.