Dans sa plainte, Apple affirme que le logiciel espion Pegasus de NSO, avait été utilisé pour « attaquer un petit nombre d’utilisateurs d’Apple dans le monde avec des logiciels malveillants et des logiciels espions », rapporte Le Monde.
Les pirates ont créé des identifiants Apple pour envoyer des messages malveillants sur les appareils de leurs victimes, leur permettant d’utiliser la faille, bien sûr sans le consentement de l’utilisateur. Les serveurs d’Apple n’ont pas été piratés ou compromis dans ces attaques. La Pomme va contacter les victimes de NSO, dont certains sont Marocains.
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Dans un communiqué publié mardi, NSO Group n’a pas abordé les détails du procès et a plutôt déclaré que la technologie de l’entreprise sauve des vies. Le groupe NSO fournit des « outils légaux » pour aider les gouvernements à lutter contre les pédophiles et les terroristes, est-il indiqué.
Pour rappel, le Maroc a été pointé du doigt par Forbidden Stories et Amnesty International. Le gouvernement marocain s’était défendu, démentant l’acquisition de « logiciels informatiques pour infiltrer des appareils de communication ».
Rabat a ensuite « opté pour une démarche judiciaire, au Maroc et à l’international, contre toute partie reprenant à son compte ces allégations fallacieuses ». Parallèlement, le parquet général marocain a « ouvert une enquête judiciaire sur ces fausses allégations et accusations ».