Malgré leur hausse continue, les transferts des Marocains résidant à l’étranger (MRE) ne contribuent pas à la croissance économique du Maroc, révèle un récent rapport gouvernemental, notant que la part de ces fonds dédiée à l’investissement reste...
Le Haut commissariat au Plan a fait part hier de ses estimations de la croissance économique pour 2005, indiquant que pour le PIB global elle s’établirait aux alentours de 1,2 %, au lieu de 2,6 % avancé dans une précédente note de conjoncture sur la base de l’hypothèse d’une année agricole moyenne et d’un prix du baril de pétrole à 36 dollars.
Concernant la croissance hors agriculture des secteurs marchands, le Haut commissariat estime qu’elle devrait se poursuivre en 2005 à un rythme soutenu, pour se situer à environ 4,5%, contre 5,1 % en 2004.
Cette performance, explique-t-on, « serait favorisée par le bon comportement de la plupart des secteurs concurrentiels et particulièrement le BTP, le commerce et le transport/communication ».
Quant à la valeur ajoutée agricole, elle devrait connaître, selon la même source, un fléchissement par rapport à 2004, d’environ 15,2%, sur la base d’une récolte céréalière estimée à 36 millions de quintaux et d’un repli de la production des légumineuses.
La note d’information diffusée par le HCP donne les estimations de croissance pour chacun des secteurs d’activité de l’économie nationale en 2005, indiquant en premier lieu que la croissance de la valeur ajoutée minière se situerait, en 2005, aux alentours de 3,5 %.
Le Matin
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