Le gouvernement de Pedro Sánchez a mis en place une commission interministérielle pour préparer la réouverture éventuelle des frontières avec le Maroc. L’objectif de la commission est de proposer de nouvelles alternatives économiques aux frontières pour rompre avec les mauvaises pratiques qui avaient cours avant la fermeture des frontières. Indépendamment des décisions du Maroc, qui maintient une « pression économique » et d’« étouffement » sur les deux villes autonomes depuis des années, l’Espagne poursuivra son plan, fait savoir El Pais.
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Dans un premier temps, la gestion des frontières connaîtra une réforme profonde. À moyen et long terme, le gouvernement s’emploiera à exécuter son plan de sauvetage socio-économique dont l’élaboration a commencé après la crise migratoire de mai et qui n’est pas encore finalisé. Ainsi, le commerce de contrebande jadis toléré, n’aura plus droit de cité.
D’autres réformes sont envisagées, comme changer de statut à Ceuta et Melilla pour les transformer en « villes-îles », leur entrée dans l’espace Schengen, le contrôle des vaccins aux frontières, la réhabilitation des frontières en frontières « intelligentes », etc.