Confirmée mercredi par un communiqué du ministère israélien des Transports et de la Sécurité routière, cette validation entérine donc l’accord. Celui-ci définit un cadre pour de multiples aspects du transport maritime, incluant la sécurité, l’accès portuaire, la fiscalité, le règlement des litiges, ainsi que les redevances et droits de douane.
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Outre ces aspects réglementaires et financiers, l’accord instaure la reconnaissance mutuelle des documents maritimes et assure une égalité de traitement aux navires et compagnies des deux nations. Miri Regev, ministre israélienne des Transports, a souligné l’importance de cette avancée : « Cet accord représente une nouvelle étape importante dans le renforcement des relations entre Israël et le Maroc. L’ouverture du commerce maritime et des voies de transport maritime entre les deux pays profitera aux deux économies et créera de nouvelles opportunités de coopération ».
La mise en œuvre effective de cet accord sera supervisée par une commission maritime conjointe, chargée également de résoudre les questions afférentes au transport maritime bilatéral. Son entrée en vigueur est prévue dans les 30 jours suivant la ratification par les deux parties. Si le Maroc avait déjà donné son aval, l’approbation israélienne avait été différée en raison du contexte conflictuel régional.